vendredi 30 juin 2017

Fête de la cerise à Tihange




L'équipe de la Fondation Galgos Recrue sera présente à la Fête de la Cerise ce dimanche 2 juillet
afin de vous sensibiliser à la maltraitance faite aux lévriers espagnols .
 
N'hésitez pas à venir retrouver Evelyne & Alain ainsi que  leurs galgas Nora et Sunday.
 
Notre stand de sensibilisation sera près du château de Tihange - emplacement  613
N'hésitez pas à venir nous questionner, nous soutenir, nous encourager ...

jeudi 29 juin 2017

Idée reçue n°3

 Le chien n’a qu’un maître
  •  Origine 
Difficile de dire d’où peut bien provenir cette idée… Pourquoi le chien n’aurait-il qu’un seul maître ? Dans la nature, il ne vit pas en couple, mais en groupe de plusieurs individus. Il est donc normal pour lui de se retrouver entouré de plusieurs membres d’une même famille. Ce qui ne veut pas dire non plus qu’il trouve anormal de se retrouver avec une seule personne. Les chiens vivant avec une seule personne considèrent simplement qu’ils ont une petite meute, cela ne les perturbe absolument pas.

  •  Hiérarchie linéaire
Pour en revenir au groupe, nous y trouvons, aussi bien dans la nature que dans le cas du chien domestique, une hiérarchie linéaire, où chaque membre aura une place bien définie. En fait, le numéro un dominera le numéro deux qui dominera le numéro trois et ainsi de suite. Cela explique que, à la base, avant tout positionnement hiérarchique, le chien voit les membres de sa famille de la même manière. Une fois qu’il arrivera en maturité hiérarchique, il se trouvera quelque part dans la hiérarchie, soit tout devant (ce qui n’est évidemment pas l’idéal), soit tout derrière (dans le meilleur des cas), soit entre l’un et l’autre membre de la famille. S’il est numéro deux dans la hiérarchie, il pourra alors effectivement donner cette impression de n’avoir qu’un seul maître, puisqu’il n’obéira probablement qu’à une seule personne, celle qu’il voit comme étant le numéro un. Ceux qui viendront après lui, les numéros trois, quatre et ainsi de suite, sont soumis à lui, donc il ne les considérera pas de la même façon que le numéro un. Si par contre il est, comme ce doit être le cas, le tout dernier dans la hiérarchie, il considérera tous les membres de la famille exactement de la même manière, ou les respectera en tout cas de façon équivalente. Si maintenant c’est toujours la même personne qui va le promener, il est fort probable que l’attachement affectif sera plus fort avec cette personne-là.

  •  Maître ou membre du groupe
En réalité, « maître » est un terme inventé par l’homme pour représenter la relation qu’il entretient avec son chien. Pour le chien, les individus de sa famille sont en réalité vus tout simplement comme des membres de sa meute. A certains, ceux qui seront vus par lui comme dominant sur lui, il doit le respect. D’autres, par contre, lui doivent le respect s’ils sont considérés par le chien comme inférieurs à lui dans la hiérarchie. Quoiqu’il en soit, il est évident que n’importe quel membre de la famille peut nourrir le chien, aller le promener, jouer avec lui, etc. Pour lui, passer du temps avec un des siens, quel qu’il soit, et même s’il lui est soumis, est un bonheur sans pareil. Il réagira donc peut-être juste un peu différemment si un « inférieur » lui donne un ordre, mais pour ce qui est de passer du temps agréable ensemble, il sera toujours partant !

  •  Cohésion sociale
Il est d’ailleurs préférable que chaque membre de la famille passe des moments privilégiés avec le chien, pour renforcer la cohésion sociale. Il faut éviter que ce soit toujours la même personne avec qui il va se balader, ou telle autre qui prend le temps de jouer avec lui. Ce qu’il aimera par-dessus tout évidemment, ce sont les activités de groupe, où toute la meute ira promener ensemble. Mais cela n’est pas toujours facile à réaliser et il vaut mieux promener le chien seul que de ne pas le promener du tout parce que l’on ne trouve pas de moment qui arrange tout le monde. En ce qui concerne le repas, si chaque membre de la famille est supérieur au chien dans la hiérarchie qu’ils forment avec lui, n’importe qui peut le nourrir. Si tous ne sont pas dominants sur lui, il est préférable que ce soit le ou les dominant(s) qui le nourrissent. En effet, recevoir son repas d’un « inférieur » peut le perturber étant donné que l’ordre des repas est censé suivre l’ordre hiérarchique. Une fois de plus, nous en arrivons à la conclusion qu’il vaut mieux que la hiérarchie soit bien claire et que la place du chien soit tout à la fin de celle-ci pour faciliter les choses et éviter les problèmes.

 

Cet article a été rédigé par Julie Willems, éthologue-comportementaliste animalier, et est protégé par le droit d’auteur.

mercredi 28 juin 2017

Le Chef chez soi, les chiens aussi y ont droit !

En manque d'inspiration ou de temps pour cuisiner pour votre protégé ?

Faites-vous livrer des plats maison équilibrés, sains, frais et naturels !

Des repas adaptés à la race, au poids, à l'âge et au degré d'activité de votre chien, précise la récente entreprise belge "Dog chef" qui souhaite améliorer la santé et le bien être animal grâce à l'alimentation.

Prix : à partir de 5€/kg

  • Exemple de prix :
Pour un chien de 25kg âgé de 8 ans, non stérilisé et actif = 4,5 € par jour

Sur www.dogchef.be

mardi 27 juin 2017

Attention aux coups de chaleur et de soleil !


Encore un article sur le sujet, direz-vous... mais l'actualité semble nous démontrer qu'il nécessaire d'en parler et d'en reparler !

Comme les chiens ne transpirent pas ou peu, la régulation de la température corporelle se fait essentiellement via la respiration (le halètement) ou via les coussinets. Certains canins sont plus sensibles à la chaleur : les races brachycéphales ( nez plats), les chiens massifs à la fourrure épaisse ainsi que ceux qui présentent des problèmes cardiaques... une vigilance plus importante sera nécessaire pour ces derniers.

Un coup de chaleur se présente par une forte augmentation de la température corporelle à cause des conditions climatiques et/ou environnementales. Le corps ne parvient plus à éliminer la chaleur et la température grimpe, pouvant atteindre des valeurs supérieures à 41°C! Cette forte montée de chaleur risque de provoquer un œdème cérébral et d'entraîner la mort de l'animal si la température ne baisse pas. La situation classique et souvent tragique st celle du chien - même en bonne santé- laissé dans une voiture en plein soleil : la température de l'habitacle va vite augmenter jusqu'à atteindre les 50 à 70°C et l'animal, pris au piège, risque de rapidement mourir d'un coup de chaleur.

Par ailleurs, les balades aux heures chaudes, sur le bitume brûlant, sont à éviter puisque les chiens se promènent "pieds nus"...

En cas de coup de chaleur, la première chose à faire est de mettre votre compagnon à quatre pattes dans un endroit frais et ventilé et d'essayer de le refroidir en mouillant son corps. Il faut aussi contacter un vétérinaire sans tarder afin de mettre en place un traitement contre le choc et de perfuser l'animal pour accélérer la diminution de la température.

Outre le coup de chaleur, les canins peuvent également avoir des coups de soleil. Les chiens blancs à peau rose sont particulièrement exposés. Il sera dès lors préférable d'émettre de l'écran total sur les zones de l'acre (sans poils) avant que "Médor" ne prenne son bain de soleil. N'oubliez pas que votre chien en peut enlever "son manteau" donc, par forte chaleur, N'hésitez pas à le rafraîchir voire à lui installer une" piscine" pour qu'il puisse s'y délasser.


                            Largement inspiré par un article du Dr. S. Delgoffe in Plus Magazine n° 339

lundi 26 juin 2017

Repas + balade de Mignault

Un véritable succès pour l'organisation de cette 3ème édition du repas et de la balade de Mignault.

Plus de 100 personnes ont répondu présents !

Un grand merci aux organisateurs et aux participants !

 Très vite l'album complet et le compte-rendu sur notre site et notre page Face book.

MERCI !!!!!

dimanche 25 juin 2017

Ce dimanche 25 juin

Toute l'équipe de la Fondation Galgos Rescue
 est présente à Mignault.
N'hésitez pas à venir nous rencontrer.

Présence de l'entièreté de notre boutique

 
 

samedi 24 juin 2017

Idée reçue n°2

Cette semaine, je me suis rendue chez l’une de mes patientes qui est confrontée à quelques problèmes hiérarchiques entre ses cinq chiens. A la fin de la consultation, elle me demande mon avis sur une question. Le chien de l’une de ses amies a malheureusement tué un chat errant et, suite à cela, le vétérinaire de garde qu’elle a dû appeler lui a vivement conseillé d’euthanasier son chien car « maintenant qu’il a goûté au sang, il peut devenir dangereux et même représenter un grand risque pour les autres chiens, vos enfants ou vous-même ! ».

Cela a bien sûr effrayé la propriétaire du chien mais la « solution » proposée par le vétérinaire lui semblait tout de même un peu radicale et surtout, elle aime son chien et ne veut pas le perdre. Heureusement… heureusement que cette personne n’a pas appliqué immédiatement le conseil reçu ! Car non seulement il est tout simplement aberrant, mais en plus il aurait coûté la vie d’un innocent. Bien sûr l’issue fatale pour le chat est bien malheureuse, et nous reviendrons plus tard sur la problématique de la relation entre le chien et le chat, mais de grâce, cessons de croire que parce qu’un chien a tué une fois, il cherchera à recommencer ou pire, que cela est lié au fait qu’il ait goûté au sang !
  • Instinct naturel
Nous allons faire le même petit exercice : observer la vie du chien à l’état sauvage et se rappeler encore une fois que cet animal est bel et bien un chasseur. Tuer est donc pour lui tout ce qu’il y a de plus naturel, et le « goût du sang » dans sa bouche également puisqu’il est difficile de tuer une proie sans se salir la gueule. Nos chiens domestiques n’ont, grâce à nous, plus besoin de chasser et donc de tuer pour se nourrir mais la plupart d’entre eux ont bien évidemment conservé cet instinct naturel. C’est notamment le cas des chiens de chasse mais également de quelques-uns de leurs semblables non chasseurs.
Cet instinct de chasse sera bien souvent réveillé soit, chez les plus traqueurs d’entre eux, par l’odeur d’une proie passée par là, soit, chez la majorité des autres, par la vue d’un animal détalant devant eux. Et c’est malheureusement ce que font bien souvent les chats lorsqu’ils aperçoivent un chien : ils détalent !

  •  Compétences de chasseur
Malgré qu’ils n’aient pas perdu leur instinct de chasse, nos toutous ont par contre perdu beaucoup de leurs compétences de chasseur, par manque d’expérience bien évidemment. Résultat : ils ont beau se mettre à courir de toute leur énergie derrière ledit chat, lapin, écureuil, chevreuil, etc., ce dernier, qui n’a lui pas perdu ses compétences d’animal chassé, arrive quasiment toujours à semer le chien. Et donc notre toutou revient toujours bredouille. Sauf que parfois, la proie peut être faible ou malade, ou n’avoir pas suffisamment d’avance par rapport à son poursuivant, qui pourra alors ne pas la manquer. Cela est rare mais arrive parfois, si bien que certains d’entre nous ont un jour été confrontés au triste tableau de leur chien revenant tout fier avec un oiseau ou un lapin dans leur gueule. Il ne faut alors évidemment pas le punir, car il n’a fait qu’écouter l’un de ses instincts les plus basiques.
 
  • Chien loup-garou
 Lorsqu’il s’agit d’un chat, cela nous choque, bien sûr, parce qu’on le trouve, au même titre que le chien, dans nos foyers. Mais pour le chien qui n’est pas forcément habitué à en côtoyer dans son environnement proche, il devient une proie comme une autre lorsqu’il détale à toutes pattes en l’apercevant. Et des accidents peuvent arriver…

Donc, non, votre toutou ne risque pas de se transformer en loup-garou s’il revient un jour la gueule pleine du sang de l’une de ses proies. Il restera votre fidèle compagnon, qui se lovera à vos pieds lors d’une longue soirée d’hiver. Et il ne décidera pas un jour de sauter à votre cou ni à celui de vos enfants ou de vos autres animaux de compagnie pour « regoûter » à ce sang dont il s’est délecté !

 Cet article a été rédigé par Julie Willems, éthologue-comportementaliste animalier, et est protégé par le droit d’auteur.

vendredi 23 juin 2017

Idée reçue n°1



Il est fréquent d’entendre des maîtres se plaindre parce que leur chien réagit d’une façon qui ne leur plaît pas lorsqu’ils mettent leur main dans sa gamelle. A la question : « pourquoi mettez-vous votre main dans la gamelle de votre chien alors qu’il est occupé à manger ? », ils répondent : « parce que c’est ce qu’il faut faire pour que le chien accepte que je sois le chef ». En effet, c’est quelque chose que l’on lit dans nombre d’ouvrages ou que l’on entend dans beaucoup de centres de dressage. Or, ce geste outrepasse l’une des règles de respect les plus élémentaires chez le chien.

Règles liées au repas

En ce qui concerne le comportement alimentaire, vous n’allez pas être considéré comme un dominant par votre chien parce que vous mettez votre main dans sa gamelle. Pour que votre chien vous voit comme le dominant, il faut premièrement que vous mangiez toujours avant lui, deuxièmement que vous lui offriez sa gamelle lorsque toutes les activités liées à votre repas sont terminées (rangement, vaisselle, etc.), troisièmement que vous quittiez la pièce lorsque vous lui avez déposé sa gamelle pour le laisser manger seul, et enfin que vous lui retiriez sa gamelle dès qu’il la délaisse s’il n’a pas tout mangé. Ce sont les seules règles liées au repas qui vont vous assurer un statut de dominant aux yeux de votre chien. Par contre, une fois que vous lui avez remis sa gamelle, si vous allez l’ennuyer à ce moment-là, vous ne respectez tout simplement pas votre chien.

Explication

Si nous nous tournons vers le mode de fonctionnement du repas chez le chien à l’état sauvage, nous voyons que le dominant a en effet le droit de manger le premier et de s’octroyer ainsi les meilleurs morceaux. Pendant qu’il mange, tous les autres membres de la hiérarchie le regardent manger puisqu’ils attendent leur tour. Lorsque l’alpha a terminé, il quitte la proie pour laisser sa place au numéro deux dans la hiérarchie, le bêta. Jamais nous ne verrons alors l’alpha revenir sur la carcasse alors que le bêta est occupé à se nourrir. Ce serait un irrespect inacceptable pour le bêta. D’ailleurs celui-ci ne se laisserait pas faire et une bagarre aurait probablement lieu entre les deux animaux. L’alpha a eu son tour, il a mangé à sa faim, il a eu droit aux meilleurs morceaux, il n’a donc pas à revenir sur la proie lorsque le bêta est occupé à manger. Les mêmes règles sont admises entre le numéro deux de la hiérarchie et le numéro trois, entre celui-ci et le numéro quatre, et ainsi de suite. Une fois que vous avez mangé et que vous servez sa gamelle à votre chien, vous lui laissez symboliquement les restes de votre repas, ce que vous n’avez pas voulu manger, même si en réalité ce sont des croquettes que vous lui servez. Ainsi, si vous venez mettre votre main dans la gamelle de votre chien alors que c’est enfin à son tour de manger, vous vous comportez comme le chien alpha qui reviendrait sur la proie alors que le bêta est occupé à se nourrir. Il est ainsi normal que votre chien ne l’accepte pas. Il a le droit de grogner pour vous signifier que vous ne respectez pas une des règles de respect les plus élémentaires. Vous avez beau être le dominant, vous n’avez pas tous les droits. Même un chien soumis à son maître peut grogner sur lui lorsque celui-ci l’ennuie alors qu’il est occupé à manger. Le fait d’entendre un grognement à ce moment-là n’est donc absolument pas le signe que votre chien vous domine, mais celui que vous ne le respectez pas.

Origine

Mais d’où peut bien provenir cette idée saugrenue de soi-disant devoir mettre sa main dans la gamelle de son chien ? Certains éleveurs ou dresseurs ont eu l’idée un jour de tester de jeunes chiots de cette façon pour voir comment ils réagiraient. Et en effet, cela peut être un bon test. Un chiot de 2-3 mois qui, malgré son jeune âge, réagit en grognant si on l’ennuie lorsqu’il mange est le signe qu’il a beaucoup de personnalité. Même s’il a raison de réagir ainsi, il est fort jeune pour avoir déjà l’audace de grogner sur un humain voire sur un autre chien. Cela peut donc nous donner un bon aperçu de son futur comportement, puisqu’il a l’air déjà très sûr de lui. La majorité des chiots de cet âge réagiraient plutôt en s’éloignant de leur gamelle, même si bien sûr ils en seraient contrariés. Mettre la main dans la gamelle de son chien peut donc être effectué une seule fois, lorsqu’on vient d’acquérir un chiot, ou avant de choisir celui-ci, afin d’avoir une idée de la force de personnalité de l’animal. Ceci était donc une très bonne idée à l’origine. Le problème est qu’elle s’est maintenant répandue à tel point que bon nombre de personnes en rapport avec les chiens pensent qu’il faut pouvoir le faire à tout âge et à tout moment. Certaines personnes m’avouent même le faire chaque jour, pour soi-disant forcer son chien à accepter la soumission. On le répète, on ne force pas son chien à se soumettre mais on l’invite à accepter ce statut par l’application de règles hiérarchiques en douceur. Ce n’est pas votre comportement qui fera de vous un dominant, c’est votre statut. Et vous obtiendrez ce statut parce que vous demandez à votre chien de respecter des règles hiérarchiques.

 Cet article a été rédigé par Julie Willems, éthologue-comportementaliste animalier, et est protégé par le droit d’auteur.

jeudi 22 juin 2017

Pourquoi un chien agite la patte quans vous le grattez ?

Chaque maître de chien a déjà constaté que son chien se met à agiter une patte quand vous le grattez à un endroit donné. La cause en est un réflexe, à comparer au réflexe que vous avez quand le médecin vous donne un petit coup de marteau sur le genou, qui se réagit alors spontanément. Quand vous grattez ou chatouillez votre chien à la base de la queue, il se peut qu’il soulève spontanément la patte. Il n’en a pas le contrôle. Les vétérinaires recourent parfois à ce réflexe, par exemple lors d’un examen neurologique ou quand ils pensent que la colonne vertébrale a subi des dommages.


mercredi 21 juin 2017

Repas & balade à Mignault

 

Les organisateurs nous demande de vous informer qu' au niveau du repas du 25 juin tout est complet !

Mais vous pouvez nous rejoindre pour la balade,

il n'y a pas lieu de réserver pour celle-ci !  

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mardi 20 juin 2017

Mon chien est donneur de sang




Etonnant : la clinique vétérinaire de l’Université de Liège recherche des chiens... donneurs de sang !
Eh oui, pour les animaux aussi, il y a une pénurie dans ce domaine. Kris Gommeren, vétérinaire urgentiste et spécialisé dans les soins intensifs : «L’Université de Liège a créé une banque de sang pour chiens et chats il y a huit ou neuf ans. Nous disposons d’une trentaine de donneurs réguliers, mais nous utilisons la totalité de notre stock. Nous sommes donc toujours à la recherche de nouveaux donneurs.»
Actuellement, plus de la moitié des maîtres de chiens donneurs sont des étudiants vétérinaires. Attention, ne devient pas donneur qui veut. Kris Gommeren : « Effectivement, dans le cas d’un chien, il doit peser plus de 25 kilos, il doit être âgé entre 1 et 8 ans idéalement, il doit évidemment être en bonne santé et être en ordre de vaccination.»
LE MERCREDI ! Les dons de sang se concentrent sur la journée du mercredi. Dans le cas d’un nouveau donneur, il subit d’abord un bilan de santé complet. Ensuite, on lui donne un sédatif pour qu’il ne soit pas trop nerveux. La prise de sang proprement dite dure un quart d’heure. Pour récompense, le maître se voit offrir un sac d’un kilo de croquettes pour chien ! C’est un peu l’équivalent de la tasse de café et du biscuit offerts aux donneurs de sang humain.
Les dons servent à quoi ? Kris Gommeren : « À sauver régulièrement des vies, par exemple pour des chiens renversés par une voiture et qui ont perdu beaucoup de sang, ou encore des chiens empoisonnés à la mort-aux-rats et qu’on peut sauver de cette façon. »
Le vôtre deviendra t’il lui aussi donneur de sang ?
 

vendredi 16 juin 2017

Voyage de juin : mercredi et jeudi

C'est par le sauvetage d'un galgo et de sa compagne d'infortune, une jack russel, que débute cette journée de mercredi à Parenas.
Une jeune femme a appelé le refuge demandant de l'aide pour sauver les deux chiens. Lorsqu'avec l'équipe nous arrivons sur place, elle a pu récupérer la petite mais manifestement le galgo est moins confiant ...
Le soucis majeur est que cela se passe au bord de la voie rapide...















Il passe et repasse à côté de nous, nous narguant ... il repartira même sur l'autoroute. Enfin, après deux longues heures de veines tentatives, le galgo  a lui aussi été récupéré.

elle s'appelle maintenant Eva

lui c'est Fabio

















Et puis, il y a eu aussi les évaluations avec touts ces nouvelles "têtes" que vous découvrirez bientôt sur notre site "à l'adoption". Pour n'en citer que quelques uns :
ALIAS

FARIS

SISSI
ANTONELLA

LASKA

LEA

MIRCO
Demain à 7 h 30 nous commencerons l’embarquement des galgos et des deux podencos qui quitteront le refuge de Parenas. Ensuite nous prendrons la direction de la FBM pour embarquer ceux qui quittent la Fondation ...

jeudi 15 juin 2017

Voyage de juin : journée de mardi

Comme convenu, nous partons chez "Antonio", le galguero...

Dès notre arrivée sur place, je reconnais les lieux ... je connais cet "Antonio". Je l'ai déjà rencontré lorsque la FBM allait récupérer ses chiens.

Il me reconnait, bien sûr, et me laisse déambuler dans "ses installations" ...

pendant que je m'éloigne pour filmer, Carmen lui parle et le distrait
 Antonio n'est pas un tendre, loin de là. Du bâton il aime en jouer, et pas comme une majorette !
 Ici les gamelles sont vides, l'eau croupie ..



 Aujourd'hui, s'il sont rusés, ils auront à manger : du pain rassis, du poulet congelé ...













et pour les plus rapides des saucisses

 Ici, les chiens ne dorment pas sur des coussins, dans des paniers mais sur des tôles ondulées


Ici l'hygiène ? c'est quoi ?














Lorsque nous quittons Antonio, il me brandit fièrement son autocollant de membre du "club des propriétaires de podencos andalous", ils me dit qu'il les a quitté car ils volaient les chiens ...
Nous quittons Antonio, avec des films, des photos et en prime la petite épagneul breton qui vivait attachée...














Nous reprenons la route et je laisse toutes ces images derrière moi ...
Dès mon retour en Belgique, nous travaillerons au montage d'une vidéo vous montrant les conditions de vie de vos galgos et podencos ici en Espagne.

Et si un jour, elle ou un autre vient à rejoindre votre famille, de grâce, ouvrez-lui les bras et soyez patients !... Après tout cela il méritera un peu d'indulgence ... ne pensez-vous pas ?

Épilogue : j'oubliais ... la petite épagneul breton ... elle est maintenant à Parenas.







Simon, le vet l'a auscultée dès son arrivée et elle répond maintenant au joli nom de Tamira.
 Belle et longue vie à elle !

mercredi 14 juin 2017

Voyage de juin : lundi, arrivée à Parenas

C'est un peu avant 18 heures que l'avion s'est posé à Séville.  Dès mes premiers pas sur le tarmac, le ton est donné : il fait très chaud; le thermomètre marque 42°
De l'aéroport, je prends la direction de Parenas, Carmen m'attend et m'accueille.
Nous établissons le planning de la journée de mardi : Carrmen appelle Antonio, un galguero (c'est ainsi que nous l'appellerons) et convient avec lui que nous lui rendions visite le mardi matin à 10 heures ... marché conclu mais sans avoir tenté un chantage : "d'accord mais tu me sors le mastin ..."
  ; chantage auquel il ne faut, de principe,  jamais répondre!
21 heures, c'est l'heure à laquelle les galgueros sortent pour entrainer leurs galgos et leurs podencos : c'est l'heure que nous choisissons pour aller à leur rencontre.  En chemin, nous mettons en place la stratégie : nous les rejoignons sur les terrains, les abordons et leur expliquons que deux de nos galgos sont en fuite ... un noir et un bringé ;)

Bingo, ils sont là ! très vite nous rejoignons un groupe de trois galgueros ... ils connaissent Carmen. Immédiatement, nous leur racontons l' histoire de nos deux galgos en fuite... etc. Très vite les leurs nous adoubent, ça y est, la confiance est installée. Je sors mon GSM, demande s'ils m'autorisent à prendre des photos ... c'est parti !















Bien souvent, les adoptants me demandent de leur parler des galgueros, me disent qu'ils leur ferait la peau, ...
J'aimerais remettre les choses à leur place et leur expliquer que petit à petit un travail de sensibilisation se fait aussi au  sein de l'Espagne et cela grâce au travail effectué, entre autre, par des refuges tels que la FBM ou Parenas; par des personnes qui préfèrent le dialogue à la violence. Certains galgueros prennent "soin" de leurs galgos certes pas comme nous l'entendons mais ici, on vient de loin ! Les trois avec lesquels nous parlerons ont tous des chiens avec micro-puce, vaccinés, ... Bien sûr lorsque je leur montre les photos de nos adoptants en balade, avec leurs chiens couchés sur une carpette ou un coussin ils ont tendance à sourire ... mais lorsque moi, je vois leurs chiens parfaitement soignés, qui jouent, viennent chercher le contact auprès de leur galguero ... Je me dis tout simplement que pour certains un pas est fait en avant ...






 Mais ce pas est immense lorsque nous récupérons leurs chiens : en meilleure santé et surtout sans mutilation !





Nous discuterons avec eux pendant plus de deux
 heures, expliquant, entre autre, comment transporter les chiens de manière plus sécurisante que dans leurs remorques ... à quoi ils nous répondent que nous ne pouvons en transporter que 2 et eux 12 ...





 Avant de nous quitter, l'un d'entre eux me demande de le photographier avec l'un de ses galgos


Il est plus de 23 heures lorsque nous les quittons, ils nous promettent de nous appeler s'ils croisent nos deux galgos ...