vendredi 30 septembre 2016

On déménage… Le chien aussi mais dans la tête !

Déménagement et impact sur un chien
Que déménager soit un choix ou que les aléas de la vie nous y poussent, c’est en tout cas un moment de la vie reconnu pour être très stressant. Tout déménagement entraîne les personnes qui s’y engagent, dans une inévitable recherche d’équilibre nouveau, face à un quotidien modifié.
Cet évènement est encore plus particulièrement déstabilisant pour un chien, qui lui, sans en avoir rien décidé, se trouve abruptement confronté à une totale rupture des repères de son quotidien.
Suivant le type de relogement, la sensibilité du chien, son habitude ou non des changements, son âge et son état de santé, cette aventure aura un retentissement plus ou moins fort sur son équilibre psycho comportemental et même physiologique.

Changements et sensibilités inégales
Tel chien vivra relativement bien les changements en général, les déplacements et autres « surprises » de la vie, tel autre en sera plus ou moins affecté sans que l’on mesure bien l’impact de ces diverses variations, modifications et passages d’une vie à l’autre. Les plus jeunes (pas encore très équilibrés), les plus vieux (très attachés à leurs habitudes) les malades ou fragiles de santé (qui ont besoin de calme et stabilité) les très émotifs (que tout inquiète et perturbe) seront à ménager plus spécialement.
Pour le choix du relogement, et dans la mesure du possible, il est sage d’anticiper sur les difficultés d’adaptation du chien à une nouvelle vie.
Si l’on tient compte des besoins et habitudes de l’animal, on peut prévoir que tel nouveau contexte sera plutôt facilitateur pour lui, ou que tel autre pourrait être stressant (auquel cas, il faudrait prévoir quelques aménagements).
Pour exemple, gare au chien que l’on fait passer sans transition de la campagne à la ville et qui a bien du mal à gérer les promiscuités (d’humains et de congénères) sur les trottoirs ou dans l’ascenseur de l’immeuble.
Gare aussi au chien citadin que l’on propulse dans un jardin, et qui a bien du mal à gérer émotionnellement la proximité du voisinage, dont il est séparé par une simple et fragile clôture.
Autant de cas de figures qui peuvent soulever, plus ou moins passagèrement, des difficultés d’adaptation de l’animal (et entraîner des complications pour ses maîtres !)
Il est possible de minorer l’impact de tout ce chambardement dans la vie d’un chien, et d’autres précautions peuvent encore être prises pour l’aider à passer le cap plus facilement.

Visite et découverte des lieux avant d’emménager
Soudaineté et nouveauté sont des dimensions stressantes, alors faire découvrir d’avance son nouveau lieu de vie au chien (avant même l’emménagement) lui permet déjà de prendre quelques repères sur cet espace et son environnement, pour lui faciliter la transition et pour un moindre impact lors de l’installation.
Ce qui compte pour un chien c’est d’être avec ses maîtres, et si la découverte du nouveau logement est un moment agréable pour lui, l’animal en gardera un souvenir positif :
  • On peut prévoir par exemple d’y faire un peu de bricolage en sa compagnie (pas trop longtemps la première fois !) Si une rénovation préalable s’installe un peu dans la durée, ces moments peuvent être vécus dans la complicité, avec un chien qui « participe » un peu et « apprivoise » ce nouvel endroit.
  • On peut aussi organiser des pause casse-croûte sur les lieux (en prévoyant un petit en-cas pour le chien dans sa gamelle)
  • On peut jouer un peu avec l’animal (sans aller jusqu’à des surexcitations !) et y laisser des jouets pour la fois suivante
  • On peut emmener le chien (en laisse) faire quelques courtes balades alentour, histoire de le familiariser un peu avec ses futurs coins de détente et d’aisance, et de faire un premier inventaire des « 4 pattes » chiens ou chats du quartier. Tous ne sont peut-être pas sociables ! mieux vaut les localiser.
Attention que pour certains, la découverte de la vie rurale et d’animaux peu ou jamais rencontrés (ex : bovins, ovins, volailles, etc.) peut soulever des peurs et réactions vives auxquelles il faudra faire face adroitement.
Pour d’autres chiens, c’est se frotter à la ville et au tumulte urbain qui peut faire des peurs et difficultés.
On comprendra suivant les cas, qu’un travail de familiarisation sera nécessaire avec peut-être l’aide d’un professionnel.

Le jour J

Si l’on a la possibilité de confier son chien pour ce moment de grande agitation générale, c’est mieux pour tout le monde. D’une part pour le chien qui n’est pas soumis au stress de la valse des cartons et des meubles qu’on embarque. D’autre part aussi pour les humains, qui n’ont pas à gérer la désorientation du chien, qui souvent les cramponne pour être sûr « qu’on ne l’oubliera pas ! ».
Attention également aux enfants, (généralement bien agités eux aussi dans ces circonstances) qui peuvent ajouter au stress collectif, et indisposer un peu plus le chien (le conduisant à de possibles réactions vives dont on connaît les risques !)
Sinon, suivant les situations et comme évoqué plus haut (selon la sensibilité, l’âge et l’état de santé de l’animal) on peut le soustraire à toute cette effervescence, le temps de vider la maison ou l’appartement, en l’isolant dans une pièce avec quelques-unes de ses « affaires personnelles », ou bien le mettre dans sa boîte de transport s’il en a une, et dans la voiture (bien appréciée par certains, lors des préparatifs de départs en vacances notamment).

Installation dans le nouveau lieu de vie

Les premiers points de repères rassurant pour le chien sont ses lieux de repos et de prise de nourriture. Il doit donc lui être tout de suite alloué des emplacements matérialisés avec gamelle et tapis (ou panier) où il pourra trouver refuge et tranquillité pour boire, manger et se reposer (à propos de gamelle, il faudra veiller à ne modifier en rien son contenu habitue, pour moins de chahut intestinal !)
On peut s’attendre à ce que la première nuit soit un peu difficile pour les plus sensibles, qui risquent de vocaliser leur détresse devant ces changements perturbants. Il faudra alors doser entre indulgence et fermeté suivant les cas.
Si possible, il est préférable de ne pas livrer l’animal à la solitude dès le lendemain d’un déménagement, ce qui ne serait pas pour initier sa confiance sur son nouveau lieu de vie.
Les bruits inconnus du voisinage, les odeurs environnantes nouvelles, les rythmes de vie quotidienne bousculés… tout peut faire passagèrement difficulté d’adaptation pour l’animal, qui peut alors l’exprimer à travers des conduites inattendues autant que gênantes parfois.
Ne sont pas rares, les chiens qui détruisent ou/et aboient dans l’appartement, la maison ou dans le jardin, dès que les maîtres s’absentent, alors que cela n’était pas dans leurs habitudes. D’autres deviennent malpropres, « pots de colle », impatients, très agités et grognons ou au contraire apathiques… autant de manifestations diverses d’un même inconfort devant tout ce « nouveau » auquel il faut petit à petit trouver à s’adapter.
Tout radical changement de vie chahute émotionnellement plus ou moins un animal,  et peut  l’entraîner à des conduites inadaptées (genre d’essais/erreurs) dans une recherche de repères stabilisants.  
La patience et l’indulgence sont donc globalement de rigueur devant certains comportements gênants du chien, pour ne pas ajouter encore un peu plus à sa maladresse ou à son possible désarroi.
Passé quelques jours, des habitudes nouvelles viendront ritualiser un quotidien dans lequel l’animal devrait retrouver rapidement un équilibre, et des comportements plus adaptés et attendus.
A défaut, un Caniconsultant peut aider à comprendre telle ou telle altération du comportement de l’animal et guider ses maîtres pour mieux passer le cap.

En conclusion, anticiper et comprendre qu’un déménagement provoque la transitoire désorientation d’un chien, est déjà lui faciliter (et se faciliter soi-même) le passage d’une vie à l’autre.


Texte publié dans le magazine "Chiens News"




jeudi 29 septembre 2016

Le podenco, la race canine la plus ancienne au monde

Le Podenco est un lévrier du type africain classé dans le groupe des races canines : chiens de type Primitif. Le Podenco est l'une des races, si ce n’est la race canine la plus ancienne au monde.
En effet, l’origine du Lévrier d’Ibiza remonterait à plus de 4000 ans av. J.C. La plupart du temps associée à l’ère des Grands Pharaons, On peut dire qu’elle n’a pas énormément changé au fil des siècles.



Le Podenco descend donc du Tesem, (chien Pharaon). 
Le Tesem était considéré non seulement comme un auxiliaire de chasse indispensable, gardien des troupeaux ou des biens, mais il avait aussi le statut privilégié d’animal de compagnie indissociable de la vie de famille. Chez les égyptiens, le chien occupait en effet une place de choix dans la maison, en particulier celui qui permettait de chasser dans le désert.
Lors de l'invasion des peuplades asiatiques, les Hyksos apportent le lévrier d'Asie qui sera croisé avec le Tesem. A cette époque le lévrier est utilisé de la même manière que le guépard apprivoisé, c’est surtout un instrument de chasse.
Les descendants actuels des lévriers tels que le Podenco ou Lévrier de Pharaon sont en quelque sort la réincarnation du Tesem aujourd'hui disparu. Le Tesem, selon les fresques de tombeaux égyptiens, était un chien domestiqué et très prisé pour ses talents de chasse aux lapins, aux lièvres et aux gros gibiers. Il était si proche des Egyptiens qu'ils le divinisèrent. C'est ainsi que le Tesem prêta son profil à Anubis, dieu des morts et conducteur des âmes qui veillait sur les sépultures.



Une légende dit que les Podencos auraient aussi été utilisés du temps des pharaons, comme chiens d’attelage. Un jour, un attelage n’a pas conduit le pharaon à bon port. Aussi les dieux les ont envoyés sur une île pour les punir, cette île c’est Ibiza. Le Podenco Ibicenco était né. Sur cette île, les habitants n’étaient pas peu fiers d’avoir ces chiens libres, magnifiques, descendants du temps des pharaons ! Aussi, ils refusèrent de les laisser s’en aller sur le continent, c’est ce qui aurait préservé l’origine de la race en évitant tout mélange avec d’autres.
Une autre légende associe Hannibal le grand général carthaginois, et les “lévriers d’Ibiza” lors de sa traversée des Alpes. Hannibal n'a pas fait franchir les Alpes uniquement à des éléphants africains pour appuyer son armée. Il y avait aussi des chiens dressés pour répondre à différentes missions au sein de cette armée redoutable. Les Grecs continuèrent la diffusion des Podencos (nom qui vient de Podokès qui signifie agile).
Plus vraisemblablement, Les Phéniciens, les Carthaginois et peut-être les Romains l'auraient fait voyager par les voies de commerce maritimes, et importé sur l'île d'Ibiza pour donner naissance au Podenco Ibicenco puis à d’autres races : le Podenco Canario, le Podenco Andalou, le Podenco Portugais… . À cette époque ce chien était considéré comme particulièrement précieux et faisait souvent office de cadeau auprès des gens très respectés. Le milieu fermé de l'île a sans aucun doute permis de conserver ce chien proche de son apparence originelle.

 

Ce chien robuste aime l’exercice. C’est un chien kangourou, toujours en mouvement à l'extérieur, mais qui apprécie le confort d'un canapé. Le podenco est parfois cabochard, ludique, actif ou calme...mais il reste un lévrier, avec cette sensibilité toute particulière. C’est un chien gentil qui sera un compagnon idéal si on lui prodigue l’affection discrète qu’il réclame. Envers des gens qu'ils ne connaissent pas, ils sont plus réservés. Vif et indépendant, au caractère bien trempé, il s’adapte rapidement aux changements pour peu qu’il se sente en sécurité et aimé.
Moins connu que le galgo, le podenco est un chasseur aussi redoutable. Si le galgo est rapide et chasse à vue, le podenco, chien kangourou, est lui plus sauteur et agile que rapide. et débusque le gibier dans les taillis et autres trous.

mercredi 28 septembre 2016

Lévriers de personnes célèbres


Tout au long de l’histoire, beaucoup de gens célèbres ont possédé des lévriers.
Il semble qu’ils aient toujours été considérés avec beaucoup d’affection comme animaux de compagnie par leurs propriétaires.
Le lévrier était très populaire dans l'Europe du Moyen Âge, en particulier auprès des souverains. Il figurait sur les armes du roi de France Charles V (1338 - 1380)

Élisabeth d’York (1466 - 1503)
Alors que les courses de chevaux étaient connues comme le sport des rois, les courses de lévriers était le sport des reines. Amatrice de lévriers coursé, elle possédait  plusieurs lévriers elle-même.
Le roi Henri VIII (1491-1547)
Le roi Henry VIII a ajouté la levrette à son étendard personnel et il est toujours le symbole de la maison d’York aujourd'hui. Il possédait plusieurs lévriers et était un grand amateur de chasse et de coursing. Il a probablement été la première personne à parier sur ce sport.

François Ier(1494 - 1547), qui fut emprisonné en Espagne suite à sa défaite lors de la bataille de Pavie, reçu de la part de Charles Quint comme compagnon d'isolement un Galgo.

Frédéric II de Prusse (1712 - 1786) eut une grande passion pour les lévriers ... Il ne se déplaçait jamais sans un carrosse qui le suivait et transportait ses 6 levrettes installées sur de luxueux coussins. Il fit élever un monument à ses chiens à côté de son tombeau au château de Potsdam: "Les chiens de rois sont les rois des chiens" disait-il.


Sir Joseph Banks (1743-1820)
Sir Banks était botaniste et a voyagé avec le capitaine Cook sur l’Endeavour. Lors de ce voyage, il prit également ses deux lévriers. Ils ont atteint Botany Bay (Sydney) en avril 1770, donc ces lévriers furent les premiers à mettre le pied dans ce pays. Banks fait plusieurs références dans ses journaux à son chien courant après les kangourous et les autres animaux australiens. 

Victor Hugo (1802 - 1885) eut un chien qui se nommait Sénat, une sorte de lévrier auquel il était très attaché. Il lui avait offert un collier sur lequel il était inscrit "Je voudrais bien chez moi que l'on me ramenât. Mon état: chien, mon maître Hugo, mon nom Sénat." Le collier fut volé, puis 2 autres. Alors l'écrivain décida de ne plus en mettre et faire confiance à son chien pour retrouver son chemin s'il s'égarait.
Prince Albert de Saxe-Cobourg-Gotha (1819-1861)
Le Prince Albert était le mari de la Reine Victoria. Son chien préféré était un lévrier noir et blanc appelé Eos qu' il a eu comme chiot de six semaine. EOS figure sur plusieurs tableaux commandés par la Reine comme cadeaux pour son époux. Le chien est enterré sous les pentes à Windsor et fait l’objet d’au moins deux statues.

Général George Custer (1839-1876)
Il est dit que général Custer, officier de l’armée USA a souvent voyagé avec son lévrier préféré, Byron & son Scottish Staghound , Lee. Les chiens étaient souvent nommés affectueusement et dans les moindres détails dans son journal intime et les lettres à sa femme.

Saladin, était un lévrier qui vécut chez Stéphane Mallarmé (1842 - 1898). "Il languissait dans l'appartement. Il y dépérissait. Quand, d'aventure, je sortais Saladin, cette brave bête se livrait à des courses tellement folles qu'il m'advint d'être obligé de prendre une voiture pour le suivre et ne le rattraper encore qu'à l'un ou l'autre bout de Paris."

DE NOS JOURS ...

Bo Derek
L'Actrice Bo Derek surtout connue pour ses rôles de film dans «Ten» et
«Tarzan» possèdait plusieurs lévriers retraités et était une grande partisane des programmes d’adoption aux USA. 12 pages vedettes de photos de Playboy, photographiées par son mari, d’elle et de son animal de compagnie faisant du jogging, bronzant et nageant ...ont servi ces campagnes. Comme ce sont des nus, nous ne vous montrons pas ces photos ici, mais vous pouvez aller voir sur Google, si vous êtes curieux.;-)

Cesar Milan
Le cynologue, professionnel de l'éducation des chiens a adopté un lévrier appelé Argos sauvé des galgueros en Espagne. Il avait une patte cassée et suivait un traitement quotidien. Argos est devenu un membre estimé de "César Millan's Leader of the Pack", l'émission de télévision de son maître sur National Geographic.

Charlie Watts
Le batteur des Rolling Stones et sa femme possèdent un haras de chevaux arabes dans le Devon en Angleterre. Ils ont de nombreux chiens dont plusieurs lévriers retraités.

Dr Harry Cooper
Le vétérinaire (et homme de télévision de  talk show) préféré de l’Australie est un fan de lévrier de longue date ayant possédé plusieurs chiens de race et exploité une clinique vétérinaire spécialisée dans les chevaux et les lévriers. Il sponsorise le programme "Greyhound Adoption Program NSW".

Hunter Hayes, chanteur de country  et son lévrier sauvé Cole.
Le chanteur de Wanted a présenté son nouveau meilleur ami, un chien de course nommé Cole via une vidéo sur YouTube. Cole a été adopté à Nashville de Greyhound Pets of America.

Jilly Cooper, écrivain britannique et son lévrier Feather. Le lévrier avait été abandonné par son ancien propriétaire sur une autoroute. Feather est décédé depuis, mais Jilly Cooper obtint un (petit) réconfort ... Le premier maître de Feather, neuf ans plus tard, fut condamné à 2800£ (4000€) d'amende par la cour irlandaise. C’était la première poursuite intentée contre une personne en vertu de la loi introduite sur bien-être des lévriers (Loi 2011 de l’Irlande).

JK Rowling
L’auteur des livres de Harry Potter a adopté Sapphire, 4 ans, par une association d’adoption  de lévriers en Ecosse, comme compagnon pour son jack russell. L' association a eu une grande surprise quand un don important a été ajouté au chèque de frais d’adoption.

Todd Mckenney
L’artiste de spectacle et de télévision australien a adopté deux lévriers comme animaux de compagnie ; Chrissy et Joe. Il est un grand partisan du programme de protection des lévriers et profite régulièrement de l’opportunité pour promouvoir leurs causes dans les médias.




mardi 27 septembre 2016

Les 11 secrets de la queue de votre chien – Vous ne les connaissez pas tous !

Nous connaissons bien nos animaux domestiques. Nos connaissons leurs jouets préférés, où les promener, quelles friandises leur donner, et où les grattouiller.
Mais nous ne connaissons pas nos chiens aussi bien que les autres chiens les connaissent.
Lorsque deux chiens se rencontrent, ils apprennent à se connaître d’une manière très particulière – et non, nous ne faisons pas ici référence au reniflage de derrière. Selon Psychology Today, les chiens remarquent instinctivement les moindres détails du langage corporel d’autrui, ceux que nous autres humains manquons totalement, notamment lorsqu’il s’agit de leurs queues.
Par exemple, saviez-vous que lorsqu’un chien agite la queue, cela peut avoir une autre signification que la joie et l’excitation ? La vitesse et la direction des battements de queue sont eux aussi des signes importants que tout propriétaire canin devrait savoir déchiffrer.
Ne vous inquiétez pas pour autant. Comprendre le « langage » de la queue des chiens est beaucoup plus simple que vous le croyez.

Ce n’est pas une tâche aisée, mais voici les quelques bases de ce code canin.
  1. Si votre chien ressemble à ceci, regardant droit devant lui, sa queue relevée, tandis qu’il croise un chien inconnu, c’est que votre animal fait preuve de confiance, en tentant de dominer l’inconnu. Ce qui se traduit, dans notre langage, par : « Salut, mec ! Ici, c’est moi qui commande ! »

  1. Si la queue d’un chien est droite, c’est qu’il se sent menacé.

  1. Lorsqu’un chien adopte cette position et que sa queue s’agite dans tous les sens, c’est qu’il essaie simplement de vous impressionner.

  1. S’il semble totalement décontracté, que tous ses membres sont détendus, alors il se sent à l’aise.

  1. Cette posture, bouche ouverte et queue recourbée, signifie que le chien se sent menacé et hésitant.

  1. Si votre chien adopte cette posture, c’est qu’il a faim !

  1. Selon le chien, cette position peut s’avérer inquiétante. C’est une position de subordination, qu’un chien adopte en présence d’un chien plus dominant. C’est la manière canine de dire « Wow, mec, tu es nettement plus cool que moi, fais comme tu le sens. »


Bien sûr ce n’est que le début. La direction et la vitesse des battements de queue de votre chien apportent des informations essentielles.

  1. Si un chien agite sa queue sur la droite, c’est qu’il est heureux et excité. Mais de tels battements peuvent avoir beaucoup d’autres interprétations.

  1. S’il agite la queue sur la gauche, alors quelque chose ne va pas.

  1. La vitesse de la queue est aussi importante à prendre en compte. La queue d’un chien s’agitera vivement vers la droite s’il rencontre quelqu’un de familier.

  1. Si la personne n’est pas familière, alors la queue s’agitera plus lentement.

lundi 26 septembre 2016

Lévriers de BD

Petit papa Noël
Petit Papa Noël est un lévrier mâle, l'animal de compagnie préféré de la famille Simpson. Dans l'épisode Noël mortel, Homer comptait sur une prime de Noël pour faire ses cadeaux, mais il ne l'a pas obtenue. Il prit alors le peu d'argent que lui avait rapporté un emploi de Père Noël, pour parier lors d'une course de lévriers. À l'origine, muni d'un bon tuyau, Homer décida à la dernière minute de parier plutôt sur Petit Papa Noël, un outsider, pensant que son nom était un signe du destin… Bien évidemment, le chien est arrivé bon dernier et son propriétaire l'a jeté à la rue. Homer et Bart l'ont ramené à la maison et, l'esprit de Noël aidant, tout le monde a été enchanté de son arrivée.

Boris

Boris est un lévrier russe ou barzoï, un des chiens de la fourrière dans laquelle Lady est conduite quelques instants dans La Belle et le Clochard.
Contrairement à Toughy et Bull qui se moquent de Lady, la surnommant "la princesse "fanfreluche", Boris se montre accueillant avec la chienne de bonne famille terrorisée de se retrouver dans cet endroit.
Boris est un chien philosophe, citant l'écrivain soviétique Gorki pour rassurer le cocker sur son sort : "Malheureux doit trouver plus malheureux que lui, ensuite lui très heureux. Fin de citation".


Rita le lévrier persan dans  Oliver et Compagnie
Rita
Cette Saluki fait partie de la bande de Fagin. Seule femelle du groupe, cette chienne aux cheveux bruns décoiffés et aux yeux fardés de bleu est bien plus douce et compréhensive que ses congénères ; ainsi, elle est la seule à comprendre dès le départ qu’Oliver sera plus heureux chez Jennifer qu’avec eux.
Elle n’en a pas moins un sacré caractère et joue un rôle prépondérant dans les manigances de Fagin et les aventures de son clan. C’est elle qui campe les meneuses quand le gang, rejoint par Oliver, arpente les rues de New-York. Vainement convoitée par Roscoe, Rita est probablement éprise de Roublard qu'elle surnomme "mon doudou" ; elle se montre discrètement jalouse quand celui-ci regarde une autre chienne.



Annabelle


Dans Charlie – Tous les chiens vont au paradis, Annabelle la whippet est l'ange qui fait bon accueil aux chiens qui arrivent au ciel. Elle est responsable de problèmes reliés à la vie sur Terre. Serviable, et généreuse, elle est toutefois assez crédule pour gober les complots de Charlie. Bien que dans des nombreux cas elle obtienne une certaine ''vengeance'' dans la série, et ses conseils sont souvent ignorés par Charlie.



dimanche 25 septembre 2016

Nous sommes à la mer !

Ce dimanche, toute l'équipe de Galgos Rescue Belgium vous donne rendez-vous à la Panne (Adinkerke)





Si le coeur vous en dit, venez nous rejoindre ....
Le départ de la balade sera donné vers 14h30

Adresse du jour :
Duinhoekstraat, 178 - 8660 LA PANNE

samedi 24 septembre 2016

La dermatite atopique

La dermatite atopique est une cause fréquente de consultation. C’est l'une des dix principales raisons pour lesquelles les propriétaires d'animaux de compagnie consultent un vétérinaire et c’est l'une des allergies cutanées les plus courantes chez les chiens (elle affecte entre 10 et 15 % d’entre eux).
  • Elles se manifestent souvent par un léchage/toilettage et un mordillement fréquents ainsi que, parfois, du grattage.
  • On observe très fréquemment une otite, une conjonctivite et une atteinte podale (rougeur et démangeaisons entre les doigts et les coussinets).
  • Des lésions cutanées sont généralement également présentes: rougeur, “boutons"...
Souvent, outre les lésions cutanées liées à l’allergie elle-même, on observe des lésions secondaires liées aux surinfections bactériennes et mycosiques.

La maladie est chronique, récurrente et nécessite une gestion et une prise en charge tout au long de la vie de l'animal.
Dans ce cas encore, le maître doit se montrer vigilant et s’impliquer pour la santé et le bien-être de son compagnon.
Des tests cutanés ou sanguins peuvent aider à déterminer le ou les allergène(s) au(x)quel(s) l’animal est sensible, permettant ainsi de mieux cibler le traitement. 


Votre animal présente-t-il des signes d’allergies environnementales saisonnières?
Le printemps et l’été constituent la période des allergies saisonnières pour les humains, mais il est probable que plusieurs propriétaires d’animaux ne réalisent pas que les chiens peuvent également souffrir d’allergies environnementales saisonnières. 


Symptômes indiquant que votre chien peut souffrir d’une allergie saisonnière
Au lieu de tousser ou d’éternuer comme les humains, les chiens présentent souvent des signes d’allergies environnementales saisonnières au niveau des oreilles, la peau et les pattes.
Faites le test « POP » (peau-oreilles-pattes) pour découvrir si votre chien souffre d’une allergie saisonnière.


 Sources Santé Vet et Petfoodnutrition

vendredi 23 septembre 2016

Les allergies chez le chien et le chat

Tout comme l’humain, chiens et chats peuvent souffrir de diverses allergies : allergie d’origine alimentaire, allergie de contact, dermatite atopique causée par des allergènes environnementaux, ou encore dermatite allergique par piqûre de puces.
Les problèmes cutanés et autres pathologies qu’entraînent ces allergies doivent être diagnostiqués et traités le plus tôt possible, dès l’apparition des premiers symptômes.
La guérison passe à chaque fois par une bonne implication de la part du maître et... de son entourage.

IMPORTANCE DES ALLERGIES
Si la médecine vétérinaire connaît bien, désormais, ce genre de pathologie et dispose de nombreuses solutions pour la soigner, l’essentiel est de consulter le vétérinaire sans attendre, dès les premiers troubles.
  • Une allergie alimentaire peut, outre les symptômes cutanés, occasionner des troubles digestifs (vomissements ou diarrhées) 
  • Une allergie parasitaire, une allergie de contact ou une dermatite atopique (dermatite liée à l’environnement) peuvent être source de problèmes cutanés plus ou moins sévères.

UN MÉCANISME DE DÉFENSE COMPLEXE
Le mécanisme de réaction à une allergie est très complexe.
En règle générale, une allergie va entraîner une réaction du système de défense de l’organisme. Le système immunitaire va « répondre » pour lutter contre le ou les agents responsables (allergènes) mais de façon exacerbée.

MÉTHODES DIAGNOSTIQUES ET TRAITEMENTS
Les symptômes que l’on peut observer lors d’allergie ne sont pas spécifiques. Seul le vétérinaire pourra donc établir un diagnostic précis.
Si votre compagnon souffre de troubles allergiques, le vétérinaire recherchera, dans un premier temps, la cause du trouble : il essaiera de faire la différence entre une allergie de type alimentaire, une dermatite de contact, une allergie parasitaire ou à des aéroallergènes...
Il dispose pour cela de plusieurs techniques d’examen.

Après avoir lancé les investigations et examens nécessaires, il pourra soigner les symptômes à l’aide d’un traitement approprié (corticoïdes, antibiotiques, antihistaminiques, désensibilisation, immunorégulateurs) et de traitements locaux : shampooings, lotions, sprays…

LES DIFFÉRENTS TYPES D’ALLERGIES
Il existe chez les animaux domestiques quatre grands types d’allergies.

1/ L’allergie alimentaire
Elle peut toucher les jeunes animaux, à partir de l’âge de six mois, tout comme les adultes.
Généralement, le symptôme de départ est un prurit (vive démangeaison).
Plusieurs allergènes (trophallergènes) peuvent être responsables.
Il peut s’agir d’un aliment mais également d’un simple composant alimentaire (une seule protéine, par exemple), d’où la difficulté à l’identifier.
Viandes, œufs, poissons, céréales, agents de conservation, colorants ou émulsifiants : il suffit souvent d’un seul allergène pour déclencher l’allergie.
C’est “ce”  constituant “responsable” qu’il faudra trouver afin de l’éliminer de l’alimentation de votre animal.

La recherche de cet intrus se fait par élimination.
Pour cela, il faut mettre en place un régime appelé “régime d’éviction” dans lequel on procède par étapes : On commence par nourrir l’animal avec un aliment qu’il n’a jamais mangé. Le but est de parvenir à une disparition progressive des troubles.
Au fur et à mesure de la réintroduction d’aliments, la réapparition des troubles permettra ainsi de déterminer précisément le ou les aliments qui ne conviennent pas au chien ou au chat. Cela peut prendre un certain temps.

Le maître devra faire preuve de patience et de beaucoup d’implication. La réussite de ce test et la guérison de l’animal en dépendent.
Il est capital de veiller à bien suivre les conseils du vétérinaire et de faire en sorte que tout l’entourage familial et amical ne vienne pas troubler le régime. Tous les « à-côtés », parmi lesquels les friandises, devront absolument être éliminés afin que le régime d’éviction mis en place ne soit pas faussé.
Un animal allergique le restant toute sa vie, il faudra être vigilant. Il existe désormais des gammes de croquettes spécialisées (hypoallergéniques) disponibles chez votre vétérinaire et que ce dernier pourra vous prescrire.

2/ Les allergies causées par les puces
Autre allergie qui peut toucher les chiens et les chats : celle occasionnée par les puces appelée DAPP (Dermatite par Allergie aux Piqûres de Puces) ou DHPP (Dermatite par Hypersensibilité aux Piqûres de Puces).
Certains chiens et chats sont, en effet, très sensibles aux piqûres de puces.
Ce type d’allergie provoquant des démangeaisons et occasionnant du grattage, voire une crise de prurit généralisée (démangeaisons sur l'ensemble du corps), il doit être traité rapidement sous peine de prendre des dimensions dramatiques. 
L'allergie aux piqûres de puces se traduit généralement par l'apparition de rougeurs et de boutons sous le ventre et derrière les cuisses, une perte de poils et de violentes démangeaisons sur la croupe, ainsi qu'autour de la queue.
Même si votre compagnon n’est pas sensible aux piqûres de puces au point de déclencher une allergie, il reste néanmoins très important de le traiter systématiquement  préventivement contre les puces et les parasites externes en général.

Rappelons qu'un traitement régulier contre les vers est également essentiel pour votre compagnon. Là encore, votre vétérinaire vous conseillera et établira avec vous un calendrier des traitements à réaliser (de 2 à 4 fois par an).
Attention, certains antiparasitaires utilisés chez le chien ne doivent pas l’être chez le chat. N'hésitez pas à demander conseil à votre vétérinaire qui vous indiquera le produit le mieux adapté, notamment si chien et chat cohabitent.


3/ Accessoires, ciment… quand l’allergie vient du contact
Enfin, à la longue liste des allergies s'ajoute celle dite de « contact ».
Plus rare, elle peut se manifester lorsque l’animal allergique se trouve au contact plus ou moins prolongé de certaines substances : ce peut être du ciment, du caoutchouc, du latex, mais aussi un produit de type assouplissant, un produit d’entretien, voire une seule substance contenue dans un accessoire !
Lors d’allergies de contact, les lésions cutanées se situent au point de contact avec l’allergène.
Si l’allergène se situe sur le sol, l’animal présentera des lésions sur le ventre, les pattes, le scrotum, le menton : toutes les parties qui sont en contact avec le sol.
Un animal peut aussi être allergique au plastique de sa gamelle ou de ses jouets (lésions sur les babines), ou encore au nickel contenu dans son collier ou sa médaille (lésions dans le cou)...
C’est pourquoi dans ce cas (mais aussi dans d’autres formes d’allergies notamment l'allergie alimentaire),  le vétérinaire pourra vous conseiller de changer les jouets, la gamelle ou le collier de votre petit compagnon.

4/ La dermatite atopique
Cette allergie trouve son origine dans l’environnement.
Elle est causée par l'hypersensibilité aux allergènes présents dans la maison ou à l’extérieur tels que : les acariens de poussière, les pollens ou les spores de moisissures...
Ces éléments déclenchent chez l'animal une réponse immunitaire excessive et peuvent provoquer des démangeaisons récurrentes (grattage, mordillements, léchage) avec irritations ou lésions cutanées subséquentes. Nous accorderons un article entier à cette problématique prochainement.

jeudi 22 septembre 2016

Pourquoi mon chien urine -t-il quand il est content?

Arrive-t’il que votre chien urine à une simple caresse ou pire encore à chaque effusion de joie ? Il n’est pas rare de voir certains chiens lâcher des jets d’urine quand ils sont contents et ce comportement est naturel contrairement à ce qu’on peut croire. Très souvent, ce comportement se manifeste quand le maître rentre chez lui après un moment d’absence.

l’hyperémotivité:

l’hyperémotivité existe chez les chiens comme chez les humains. Elle se manifeste à la moindre réaction émotive comme le plaisir, la joie mais aussi la punition…

Attention car tous les chiens naissent pas avec la même émotivité, prenons dix chiens soumis au même stress, chacun d’entre eux aura un taux d’adrénaline différent, ce qui explique que certains compagnons à pattes réussissent à se retenir à chaque émotion et d’autres pas du tout !

Je peux comprendre que ce comportement involontaire est fortement désagréable pour vous, mais ce n’est pas une raison pour vous laisser envahir par la tentation de le punir physiquement. Vous ne ferez que renforcer davantage ces effets gênants et casser la confiance mutuelle.

Comment empêcher mon chien de faire pipi quand il est heureux ?

La solution de la désensibilisation:

Le principe est d’éviter les situations qui l’excitent. Dans un premier temps, je vous conseille de réunir tous les membres de la famille et de leur faire comprendre qu’ils doivent sans aucune exception adopter la même conduite que vous. Idem pour les amis qui rentrent chez vous.

Voici exactement ce que vous allez faire quotidiennement, à chaque fois que vous rentrez à votre domicile, ne saluez pas tout de suite votre chien, ignorez-le totalement (pas parler, pas regarder, pas caresser…) et c’est seulement quand il sera plus calme que vous pourrez progressivement venir vers lui et le caresser sans qu’il s’excite de nouveau, mais attendez environ 10 à 15 minutes avant de revenir vers lui.

Il est important de bien connaître son chien car vous serez avec précision à quel moment l’hyperémotivité se déclenche. Cette méthode doit être répétée tous les jours et par toute la famille, je dis bien tout le monde !

Mon chien urine sur le sol !

Si votre chien se lâche et urine au sol, n’essayez pas de nettoyer devant lui car il associera cela à une attention de votre part. Restez complètement indifférent à son comportement, continuez vos occupations et c’est seulement après quelques minutes que vous pourrez placer votre chien dans une autre pièce avec son os à mâcher et bien sûr nettoyer le sol.

mercredi 21 septembre 2016

Place aux enfants



                                                                      Le samedi 15 octobre

Galgos Rescue Belgium  en collaboration avec
 la vétérinaire Manon Mazy participe à la journée "Place aux enfants" organisée par la ville de Hannut.


L'équipe de bénévoles de GRB expliquera aux enfants son combat tant en Belgique qu'en Espagne. Les enfants pourront faire la connaissance de nos galgos et podencos.

Le Docteur  Manon Mazy de son côté expliquera en quoi consiste son métier de vétérinaire ainsi que son engagement à nos côtés.



mardi 20 septembre 2016

Comment s'occuper d'un chien maltraité (partie 2)


Cela demande du temps et de la patience mais vous pouvez modifier les mauvaises habitudes d’un chien adulte et encore lui apprendre des choses essentielles.





Les bases
Éduquer, il s’agit surtout d’apprendre à bien vivre ensemble.

  • Installez son panier dans un coin tranquille où il ne sera pas constamment dérangé. Et veillez à ce que les enfants le laissent tranquille lorsqu'il s'y repose.
  • Récompenser : pour inculquer les règles à votre chien, vous devez le récompenser lorsqu'il s'y tient. Pour cela, utilisez la récompense alimentaire, les caresses et un ton agréable. La récompense doit avoir lieu au moment même où le chien s'assoit par exemple et non plus lorsqu'il est assis.
  • Évitez le contact physique pour les punitions (on est parfois obligé de punir), il est réservé à la récompense. 
  • C'est vous qui avez l'initiative des câlins, des balades, des repas. Ça peut paraître idiot et une perte de temps, mais c'est important, surtout au début, pour que le chien accepte certaines frustrations.
  • Si vous autorisez à votre nouveau compagnon l'accès au canapé, veillez à ce qu'à n'importe quel moment, il en descende sur ordre. Pour cela, récompensez le au début à chaque occasion.

Récompensez ce qui est bien fait

Les méthodes modernes pour éduquer les chiens font des merveilles avec les chiens plus âgés ! Elles encouragent le chien à faire des choses au lieu de lui interdire de faire ceci ou cela. Parmi les notions cruciales à connaître et maîtriser :
  • l’anticipation (avec le chien, mieux vaut « agir avant » plutôt que quand il est trop tard !)
  • avoir le bon timing pour récompenser son chien au moment où le comportement qu’on veut renforcer se produit
  • la régularité (il vaut mieux « un peu tous les jours » que 3 heures le dimanche et plus rien pendant la semaine)

Le chien change de comportement parce qu’il y a un signal qui lui indique que c’est dans son intérêt, le chien adulte comprend vite quand il est motivé.
Lorsque vous maîtrisez les différentes façons de motiver un chien à obéir, vous n’avez plus du tout besoin d’utiliser la force, la contrainte, la punition. Plus votre chien fera les choses de lui-même – en vous obéissant volontairement au lieu d’être forcé à le faire – et plus ce sera facile d’obtenir ce que vous voulez.
Montrez votre satisfaction toujours de la même façon. Achetez des friandises « light » ou découpez
des petits bouts de choses délicieuses pour motiver votre chien. La nourriture n’est pas la seule chose qui motive un chien mais la nourriture est ce qui motive un grand nombre de chiens et c’est un outil qu’on peut utiliser rapidement (pour avoir ce fameux « bon timing »).
A force de répéter avec régularité, en récompensant rapidement et en montrant votre satisfaction votre chien comprend ce qu’il doit faire et le fait volontiers.

Ignorez ce qui vous déplaît

Ignorer les comportements qui ne vous plaisent pas est plus efficace que de gronder ou punir. Ce n’est pas toujours la meilleure stratégie mais en attendant de trouver ce qu’il faut faire, vous éviterez de générer du stress chez votre chien.


  • avec un chien adulte que l’on ne connaît pas, il faut toujours s’y prendre avec douceur et prudence
  • avec votre chien adulte que vous connaissez bien, il n’est jamais trop tard pour prendre de nouvelles habitudes
Et voilà, en récompensant ce qui vous plaît et en ignorant ce qui vous déplaît, vous êtes déjà en train d’éduquer votre chien adulte !!

lundi 19 septembre 2016

Comment s'occuper d'un chien qui a été maltraité ? (partie 1)



Les chiens demandent beaucoup d’attention et de soins, le meilleur ami de l’homme se sent facilement seul ! Avec un chien victime de maltraitance, ce besoin d’affection et de dévouement peut être encore plus important, il faut comprendre comment son traumatisme influe son comportement.





  • Beaucoup de chiens maltraités sont extrêmement anxieux à l’idée d’être seul.
  • Évitez les gestes brusques et ne haussez pas le ton avec lui : vous pourriez lui causer un énorme stress.
  • Certains chiens ne se sentiront pas à l’aise avec des personnes du même sexe que ceux qui l’ont maltraité.
  • Parfois, un chien maltraité aura des difficultés à jouer ou à se laisser caresser. D’autres s’approcheront et accepteront vos caresses uniquement quand vous êtes assis.
Votre nouveau compagnon aura peut-être besoin d’une longue période de temps avant de s’habituer à sa nouvelle maison et à sa nouvelle famille. Mais les difficultés que rencontre votre chien maintenant ne vont pas forcément l’affecter pour le reste de sa vie : en lui offrant toute l’affection et les soins dont il a besoin, vous verrez votre patience récompensée, votre chien mènera une vie normale et heureuse avec vous.

CONSEILS POUR UNE ADOPTION RÉUSSIE

Ça y est, vous avez fait votre choix, votre compagnon canin est à la maison. Pour que cette amitié naissante ne se transforme ni en cauchemar ni en relation de force, voici quelques conseils pour vous aider à bien intégrer votre chien dans sa nouvelle famille.
Tout d'abord, n'oubliez pas que votre chien vient d'un refuge, et qu'il a donc une histoire.... Elle peut être simple ou compliquée, longue ou courte, heureuse ou malheureuse, connue ou inconnue, mais elle influence le comportement de votre nouvel ami. Un chien ayant vécu plusieurs années en refuge peut avoir perdu ses repères (propreté, éducation, vie avec des enfants) et demande un tout petit peu plus de temps qu'un chien qui n'a pas connu la vie en chenil.
Mais il ne faut pas prendre peur. Chaque chien demande un temps d'adaptation, plus ou moins long, alors ne baissez pas les bras si c'est plus long que ce que vous croyiez (même si la plupart du temps les chiens s'habituent à une vitesse phénoménale!).
Pour une vie en toute harmonie, et particulièrement pour un chien vivant en famille, il est important d'établir des règles afin que chacun trouve sa place. Un chien a besoin de stabilité, de règles fixes et de rituels quotidiens. Réfléchissez soigneusement aux interdits que vous voulez lui imposer, aux moyens que vous mettrez en œuvre pour y parvenir et n'en changez pas tous les jours. La faculté d'adaptation du chien a ses limites. Soyez cohérent et constant.

SOYEZ RÉALISTE

De nombreux chiens sont abandonnés. Ne reproduisez pas le même schéma avec votre chien ! Vous pouvez apprendre de nouveaux comportements à un chien adulte même s’il a passé plusieurs années dans un refuge.
Pour ces chiens et pour les chiens plus âgés, c’est sûr que capter leur attention n’est pas toujours évident. Surtout que les chiens peuvent développer des peurs et les chiens adultes ont parfois passé des années à avoir peur de ceci/cela : c’est vrai, parfois, certaines peurs ne s’en vont jamais tout à fait.
Donc il faut être réaliste si on veut éduquer un chien adulte, mais cela n’empêche pas du tout de faire des progrès sur un grand nombre d’aspects de la vie quotidienne.


EST-IL TROP TARD POUR ÉDUQUER UN CHIEN ADULTE ?

Ce n’est quasiment jamais trop tard pour apprendre à un chien des choses utiles. Ce ne sera pas aussi merveilleux que dans les films et vous mettrez peut-être plusieurs semaines pour y arriver mais vous pouvez apprendre à un chien adulte, de nombreux ordres différents.
Il faut bien vous vous dire que l’âge n’est pas réellement le problème. Voici de « vrais » obstacles :

  • des peurs fortes et des traumatismes
  • des comportements qui ont permis au chien d’obtenir satisfaction (ex : avoir pu attraper un lapin a appris à un chien qu’il vaut la peine de courser les lapins)

Ceci dit, ce qui empêche d’éduquer un chien adulte, ce n’est pas seulement une habitude que le chien aurait pu prendre, à cause d’une peur ou d’une pulsion ou le simple fait d’avoir obtenu satisfaction à de multiples reprises (quand je dis « obtenir satisfaction », c’est simplement qu’un comportement est utile ; cela peut être pousser votre bras pour obtenir votre attention comme grogner pour repousser un chien).

C’est aussi ce qu’il y a autour du chien !
Un exemple : si vous adoptez un chien qui a passé sa vie à aboyer sur les gens, et que vous vivez à la campagne… vous ne remarquerez même pas que ce chien a un problème avec les gens ! Tout autour de lui est différent. Son comportement, qui lui a peut-être valu d’être abandonné, n’apparaît plus.
C’est pourquoi les chiens n’ont pas de « problèmes » à proprement parler. On peut dire que dans l’immense majorité des cas, les chiens se comportent « mal » en partie – et souvent en quasi-totalité en raison de ce qu’il y a autour d’eux, de leur environnement.
Oui, vous êtes l’élément omniprésent de l’environnement de votre chien… mais cela ne veut pas dire que vous avez mal fait, qu’il faut vous culpabiliser, que vous êtes l’unique responsable, qu’il faut vous en vouloir… non !!!
Cela veut dire, en fait, qu’en changeant quelques petits détails, éduquer un chien adulte devient possible. Des petites choses que vous faites, ne faites pas, pas au bon moment, pas assez régulièrement, pas au bon endroit, pas dans le bon ordre…
Des petites choses dont vous n’avez pas forcément conscience permettent d’éduquer un chien adulte peu importe qu’il ait passé des années avec vous ou avec quelqu’un d’autre. 

ÉDUQUER UN CHIEN ADULTE

On imagine souvent qu’on ne peut éduquer que les chiots mais on peut très bien éduquer un chien adulte. Un chien adopté peut apprendre beaucoup de choses et votre chien adulte qui a besoin d’éducation mais qui a toujours vécu avec vous peut aussi apprendre de nouvelles choses !

  • un chien adulte peut se montrer plus attentif qu’un chiot
  • les séries de répétitions pour apprendre peuvent durer plus longtemps