mercredi 30 novembre 2016

Le bain

En règle générale, les animaux ne doivent être lavés que lorsqu’ils sont sales. Mais pour les chiens, un rinçage rafraîchissant ou une petite baignade leur fera le plus grand bien, surtout lorsqu’il fait chaud. Plus jeune vous habituerez votre chien au bain, mieux ça sera. Veillez donc à ce que le bain fasse partie de ses habitudes. Cependant, soyez prudents car des bains trop fréquents risquent de fragiliser le pelage du chien en éliminant le graissage naturel du poil.

Quand laver son chien ?

Votre chien a-t-il besoin d’être lavé ? Si votre chien commence à dégager une odeur incommodante ou si vous constatez que son poil est emmêlé, ou que la peau est irritée ou sensible, alors la réponse est oui.

Préparations préalables au bain

Avant le bain, prenez le temps d’examiner le corps de votre chien pour vérifier la présence éventuelle de grosseurs ou d’enflures. Il est recommandé de brosser et de peigner le poil afin de le débarrasser de tous les corps étrangers.
Renseignez-vous auprès de votre vétérinaire pour savoir quel type de shampooing convient le mieux à votre chien. Afin de diminuer les risques de réactions allergiques, optez pour un shampooing doux complet, sans produits chimiques irritants et sans parfums. N’utilisez jamais de shampoing destiné aux êtres humains, car l’acidité des poils et de la peau du chien n’est pas semblable.

Shampouiner et rincer

Après avoir mouillé le chien, appliquez délicatement une petite dose de shampooing en évitant les yeux et les oreilles. Commencez à émulsionner de la tête à la queue, sans oublier le dessous du chien et le cou. Rincez à l’aide du pommeau de douche ou d’un récipient d’eau chaude, en évitant toujours les yeux et l’intérieur des oreilles. À l’aide de la main, éliminez l’excédent de mousse

Le séchage de votre chien

Après avoir été savonnés et rincés, les chiens ont l’habitude de se rouler au sol et de se frotter la tête, le cou et le corps sur n’importe quelle surface à leur portée, y compris le gazon. C’est un comportement tout à fait naturel après le bain, alors prévoyez quelques serviettes de bain que vous étendrez au sol ou dans le jardin afin que le chien prennent l’habitude de se sécher là plutôt qu’ailleurs. Les chiens aiment se secouer afin de se débarrasser eux-mêmes de l’eau qu’ils ont sur le corps. Après qu’il se soit secoué vigoureusement, frictionnez-le de la tête aux pattes avec une serviette de bain. Pour les chiens qui n’y voient pas d’inconvénients, vous pourrez même utiliser un sèche-cheveux.

mardi 29 novembre 2016

Bientôt les fêtes : soyez prévoyants !

Les fêtes de fin d'année arrivent à grands pas.  Pour nous, c'est synonyme de feux d'artifice, pétards, .... de moments magiques.

Pour nos compagnons à 4 pattes, c'est tout autre chose. On parlera plutôt de moments de panique.  En effet, les chiens ont une ouïe bien supérieure à la nôtre.  Si pour nous les détonations qui accompagnent le feu d'artifice sont assourdissantes alors pour eux, c'est terrible.  Le bruit des pétards est amplifié 5 fois par rapport à l'oreille de l'être humain.

Pour certains chiens ces moments de panique se traduiront par des tremblements, des aboiements, hurlements.  D'autres vont plutôt saliver énormément  et parfois uriner de manière incontrôlable.  Ils peuvent aller jusqu'à fuguer, se blesser, se perdre,...  Dans ces moments de fugue, il peuvent parcourir des kilomètres avec tous les dangers que cela comporte.

Vous comprendrez donc qu'il faut éviter de prendre son chien avec soi pour aller voir le feu d'artifice. Mieux vaut le laisser dans sa maison, dans une pièce où il se sent bien avec de la musique, sans oublier de fermer portes, fenêtres et volets.  Ainsi, il ne verra pas les lumières et entendra beaucoup moins les bruits. 

Il existe des solutions pour les aider comme les Fleurs de Bach 100, des diffuseurs de phéromone apaisante,... mais pour un résultat concluant, il faut s'y prendre plusieurs jours à l'avance.  N'hésitez pas à demander conseil à votre vétérinaire.



lundi 28 novembre 2016

Premiers jours et nuits avec votre nouveau compagnon

Et voilà « Le Grand Moment » arrivé. Vous emmenez pour la première fois votre nouveau chien à la maison.  En d’autres termes, veillez à ce que qu' il se sente le plus vite possible en confiance chez vous. Même si le stress est inévitable. Et le transport – généralement en voiture – aussi.
En fait, vous enlevez le chien à son environnement familier, voilà pourquoi vous devez prendre les mesures nécessaires. Arrivés à la maison, accordez beaucoup d’attention à votre nouvel animal, mais ne sombrez pas dans l’exagération. Rassurez-le, confirmez les bons comportements en lui donnant un biscuit, un clic si vous voulez utiliser la méthode du cliqueur ou simplement en lui accordant de l’attention, mais veillez à ne pas trop le réconforter. Vous êtes le maître, vous fixez les règles, ce n’est pas au chien de le faire. Dans toute famille, sa place doit arriver après celle des humains.


Accorder un moment d’adaptation

Sachez que les premiers jours et les premières nuits, votre chien peut être légèrement perturbé, peut hurler ou être agité. Il peut manger un peu moins, voire même avoir la diarrhée ou vomir. Ces petits problèmes de transition sont normaux aussi longtemps qu’ils ne deviennent pas extrêmes.
Si vous traversez correctement cette période ensemble, cela augmentera la flexibilité et la
résistance au stress de votre chien. Restez toujours le « chef de meute » et intensifiez la socialisation et l’adaptation de façon cohérente . C’est maintenant que votre chien doit trouver sa place dans votre relation familiale (votre « meute » familiale) et apprendre ce qu’il peut ou ne peut pas faire.
Le fil conducteur ? Récompenser les comportements positifs et ignorer ou corriger immédiatement (dans les secondes qui suivent !) tout comportement indésirable, sinon toute forme d’attention que vous lui donnerez sera interprétée comme positive, même suite à un comportement indésirable. N’hésitez pas à en parler à votre vétérinaire les premiers jours. Allez également lui rendre visite après maximum une semaine pour un premier check-up et convenir des rappels de vaccination. Ah oui, n’oubliez pas, surtout les premiers jours, de sortir le chien toutes les deux ou trois heures pour qu’il puisse faire ses besoins. Outre une tonne de patience, prévoyez également quelques nuits courtes...

dimanche 27 novembre 2016

Au secours, mon chien ne boit pas ! Ou au contraire, beaucoup trop !


 Vo
L'hydratation: primordiale pour votre protégé !
tre animal doit toujours avoir de l’eau fraîche à sa disposition. Tout au long de la journée. Certains signaux d’alarme, comme boire de manière excessive, sont importants, car cela peut indiquer un problème sous-jacent tel le diabète.
Gardez bien à l’œil un chien qui boit vraiment beaucoup pendant plusieurs jours d’affilée, mais examinez aussi le contexte général. Par temps chaud ou après de longs efforts (par exemple de longues promenades pendant les vacances), il est normal que votre animal boive plus longtemps qu’à l’accoutumée.

Vous devez également surveiller attentivement un chien qui ne boit pas. Gare à la déshydratation ! Pour vérifier, prenez votre chien par la peau du cou, si elle ne retombe pas immédiatement à sa place, c’est que votre chien est déshydraté. Consultez le vétérinaire de toute urgence.

samedi 26 novembre 2016

Au secours, mon chien ne mange pas !

C’est une situation fréquente. Vous vous en tenez strictement aux horaires de repas : le petit-déjeuner à 8 heures et le repas du soir à 20 heures. Mais à 8h45, le petit-déjeuner est toujours intact. Faut-il l’enlever ou le laisser ?

 Il existe différentes écoles. Soit laisser le chien décider s’il mangera plus tard, soit enlever la gamelle. Il y a du pour et du contre dans les deux options... Peut-être que votre chien a moins d’appétit parce qu’il fait très chaud ou qu’il a trouvé un petit extra dans les bois ou qu’il espère recevoir un snack. Ou – ce qui est possible aussi – parce qu’il ne se sent pas bien. Mieux vaut donc observer son comportement général. S’il mange moins pour une fois, ce n’est probablement pas dramatique pour autant qu’il se comporte normalement en général. Mais s’il refuse de manger plus d’une journée, même lorsque vous lui proposez de la nourriture dans la main, allez consulter le vétérinaire. De même, si vous voyez votre chien manger de l’herbe, c’est un signal d’alarme : il a probablement quelque chose qui lui reste sur l’estomac et il essaie de se faire vomir.

Habitude

L’habitude est une donnée essentielle pour un bon schéma alimentaire et un appétit sain. Donnez à manger à votre chien tous les jours à heure fixe. Au besoin, vous pouvez nourrir un chien adulte une fois par jour. Mais nous vous conseillons de fractionner sa ration journalière. Ce n’est pas un hasard si le chien est un animal routinier, certains prétendent même qu’il a une horloge interne, précise à la minute près. Si, le week-end, vous essayez de le nourrir une heure plus tard, il y a de grandes chances que vous entendiez préalablement des aboiements de protestation. Mais c’est un signe de bonne santé.

vendredi 25 novembre 2016

Notre repas de fin d'année


 

 

On nous annonce la présence de Gisela de la Fondation Benjamin Menhert

À notre repas de fin d'année!!

N'oubliez pas de réserver avant le 6 décembre

 

 
C’est dans un cadre chaleureux que nous vous invitons à notre repas de fin d’année.
 A cette occasion, deux menus vous sont proposés au prix de 30 euros chacun :

Menu 1 :

Entrée
Cassolette de filet de sole, sauce aux petits légumes croquants &
Petits feuilletés à la fleur de sel

Pièce Principale
Petit cuissot de porcelet grillé à la plancha caramélisé au sirop de Liège, sauce grand veneur
Accompagné d’une poêlée de légumes de saison

Buffet arabica

Crème brûlée


Menu 2 :

♪Entrée
Salade de crudités italiennes et ses bâtonnets grillés de cornes végétaux

♪Pièce Principale
Hamburger végétal accompagné de légumes de saison et de cornes de gattes rissolées aromatisées à la crème de truffe

♪Buffet arabica

♪ Crème brûlée


Réservation avant le 6 décembre sur le compte
n° : BE53 9531 3492 5753

Adresse du jour : La Ferme du Marais
Rue du Marais, 7 – 4280 ABOLENS (Hannut)

jeudi 24 novembre 2016

Appel aux "bonnes volontés"

 
 



2017 pointe son nez et pour que nous puissions finaliser le calendrier des organisations de cette nouvelle année, nous avons besoin de connaître les personnes qui veulent participer activement aux sensibilisations et/ou qui souhaitent organiser une balade au profit de GRB.

Si vous faisiez partie du team ou si cela vous intéresse de venir nous rejoindre, vous pouvez vous faire connaître en adressant un courrier à l'adresse mail  suivante : sensibilisationsgrb@gmail.com  (en n'oubliant pas d'y mentionner un numéro d'appel).  


mercredi 23 novembre 2016

Quelles sont les "robes" possible pour mon galgo?


Voici un tableau reprenant différentes robes.
 Citons les plus typiques, par ordre de préférence:
  • Fauve
  • Bringé plus ou moins foncés et bien pigmentés
  • Noir
  • Tacheté de noir, foncé et clair
  • Alezan brûlé
  • Cannelle
  • Jaune
  • Rouge
  • Blanc
En fait, toutes les robes sont admises ;-)

Le poil, court, très fin, lisse, serré. Légèrement plus long à la partie postérieure des cuisses.
Une variété à poil dur demi-long, tendant à former barbe, moustache, sourcils et toupet en tête.

Le galgo est classé dans le groupe 10, section 3 (lévrier à poil court).
Il est décrit comme étant le plus affectueux et le plus démonstratif de tous les lévriers.


                                                                                 D'après Royal Canin, l'Encyclopédie du chien.


mardi 22 novembre 2016

Promener, jouer et bouger : quand trop devient-il "teveel" ?


À ce sujet, tout dépend du type de chien que vous possédez. L’essentiel est de faire preuve de cohérence. Beaucoup de chiens bénéficient de longues heures de promenade le week-end et de beaucoup moins en semaine. Il est préférable, surtout au début, d’être cohérent afin d’éviter toute forme de surcharge. Nous vous l’accordons : évaluer le niveau d’énergie de votre chien n’est pas toujours simple au début.

 Dès qu’ils sont fatigués, certains jeunes chiens vont s’asseoir. D’autres veulent mettre à l’épreuve votre capacité de chef en refusant de s’asseoir. Ou encore ceux qui préfèrent rester dans leur environnement « sûr » et n’aiment pas trop partir en promenade au début. À vous d’évaluer tout cela, éventuellement en recourant aux conseils du vétérinaire avec lequel vous serez de toute façon en contact au cours des prochaines semaines.


Créer des liens

Bien souvent, si vous forcez votre chien, cela aura un effet contre-productif. Essayez de faire de chaque promenade une expérience, dans laquelle vous déterminez quand même le rythme afin d’apprendre à votre chien à marcher en laisse. Tirer sur la laisse n’apporte rien de bon, même si certains chiens y sont enclins en raison de leurs gènes. Un chien de chasse, par exemple, aime flairer çà et là et partir à la recherche d’une « proie ». Il existe néanmoins des techniques (interrompre à chaque fois la promenade lorsque le chien tire sur la laisse) et des outils (comme le « gentle leader », un harnais de dressage) pour travailler ce comportement, même si la règle de base reste la même : récompenser un bon comportement. Suivez bien votre chien, de temps à autre, donnez-lui spontanément un biscuit et parlez-lui afin qu’il maintienne son attention sur vous. Il est primordial, les premières semaines, de créer un lien solide – sans que la laisse ne soit trop tendue. Inutile de dire que le jeu doit également figurer généreusement au programme afin que vous vous amusiez un maximum ensemble, en insistant bien sur « ensemble ».
                                                                                                                                     Source : Tom & Co

    


lundi 21 novembre 2016

Comment appréhender les informations relatives aux maladies sur internet?


 
Internet regorge d’informations, mais vérifiez toujours vos sources, surtout lorsqu’il s’agit des maladies et de leurs symptômes. Soyez prudent avec ces informations et leur interprétation. Beaucoup de conseils donnés sur Internet manquent de contexte, or il s’agit toujours de cas individuels.

Faites donc attention, pour les humains non plus, Internet ne remplace pas le médecin.

Méfiez-vous des sites web pour les « Grandes Vérités » ou les « Règles Établies », car tout dépend du chien et du cadre dans lequel il vit. Mieux vaut donc contacter le vétérinaire trop tôt que trop tard. Un bon vétérinaire aborde chaque situation de manière nuancée et vous arriverez peut-être ensemble à des découvertes étonnantes. En effet, un chien peut paraître malade sans que l’examen clinique ne révèle quoi que ce soit. Un vétérinaire poussera la réflexion un peu plus loin. Un chien est un animal sensible et certains sont mêmes hyper-sensibles. Il arrive par exemple souvent que des changements dans la famille ou de ses habitudes pèsent sur le bien-être psychique du chien. Si tel est le cas, les médicaments ne sont pas une solution, il faudra plutôt opter pour une plus grande attention à l’animal ou pour un plan d’action visant à introduire progressivement les nouvelles habitudes.

dimanche 20 novembre 2016

Que faire en cas d'incidents? Comment agir?

Même si votre chien ou chiot est l’être le plus adorable au monde, vous serez tôt ou tard confronté à un incident. C’est le lot de tout maître. Vous vous promenez par exemple tranquillement sur un sentier de forêt et, tout à coup, un autre chien déboule face au vôtre. Un maître intelligent tente de conserver autant que possible son calme. S’ils veulent batifoler, vous ne devez pas forcément intervenir – les chiens testent eux-mêmes leurs limites et le chien docile se soumettra par exemple en se couchant sur le dos. S’ils en viennent à se battre, intervenez immédiatement en sortant votre chien de la bagarre et en demandant à l’autre maître (s’il est présent) de faire pareil. Ne commencez pas à vous quereller, cherchez plutôt le plus vite possible un lieu plus sûr pour vérifier que votre chien n’ait pas été blessé et, en tous les cas, éloignez les deux animaux afin d’établir entre eux une distance de sécurité. Si l’un des chiens est blessé et que cela nécessite une visite chez le vétérinaire, vous pouvez toujours faire intervenir votre assurance familiale.

Analyser

Tout incident est matière à analyse et à l’acquisition de connaissances supplémentaires sur votre chien ou tout au moins sur sa relation avec les autres chiens. Si les animaux se sont battus, essayez de comprendre si votre chien a mordu par peur, dominance ou comportement de chasse. Ce n’est qu’après avoir déterminé cela que vous pourrez, si nécessaire, travailler là-dessus en continuant à éduquer votre animal. Ou en veillant simplement à éviter la situation ou l’environnement  dans lequel l’incident s’est produit (par exemple un endroit où des chiens courent en liberté)

Source : Tom &Co

samedi 19 novembre 2016

Les soins et le toilettage

La saison et la race – ou le croisement de races – influencent beaucoup les soins et le toilettage. Certains chiens ont un pelage en deux couches, d’autres ont des longs poils, ce qui nécessite évidemment une plus grande attention.
Le pelage de votre chien doit toujours être beau et brillant, c’est d’ailleurs un bon indicateur de son état général. Investissez donc dans une bonne brosse. Vous trouverez également dans le commerce des ustensiles permettant d’éliminer les poils morts. En fonction de la race, vous devrez vous rendre de temps en temps chez le toiletteur.
Évitez à tout prix les nœuds et faites en sorte que les oreilles soient propres en les nettoyant à temps des lingettes spécialement conçues pour ça. Le recours au shampooing pour chien dépend beaucoup du type de chien que vous avez. Faites-vous conseiller par quelqu’un qui s’y connaît, mais sachez qu’un pelage sain s’autorégule généralement.

 Les dents !
Nous vous recommandons de surveiller la dentition de votre chien dès son plus jeune âge, car la plaque dentaire et le tartre sont des problèmes fréquents.
Comme nous vous le disions, la nourriture sèche est davantage conseillée à cet égard, en la complétant par exemple par des « sticks dentaires » que vous proposez à votre chien comme snack. Grâce à leur forme et à leur texture, ils aident à nettoyer la dentition.
Pensez à lui brosser les dents quotidiennement. Pour cela, il est important que vous dressiez votre chiot à montrer sa dentition sans grogner, car au début il n’appréciera que très moyennement !

Une dernière chose que peu de gens savent : un chien a des dents de lait qui sont ensuite remplacées par dents définitives vers 4 à 6 mois, en fonction de la race. Tenez-en compte, surtout si vous constatez que certaines dents poussent mal.

vendredi 18 novembre 2016

L'alimentation en question

 
La FBM a développé une nourriture "solidaire"
Ou la suralimentation, car de nos jours, nombre de chiens reçoivent trop à manger. Donnez à votre animal ce dont il a besoin, ni plus, ni moins. Achetez la nourriture adéquate, pesez-la correctement et suivez les conseils du vétérinaire. Rien de très compliqué, car il existe à l’heure actuelle une impressionnante offre qualitative, adaptée à la taille du chien, parfois même à sa race, à ses habitudes de vie et bien sûr à son âge. Ne prenez surtout aucun risque si vous avez un chiot et optez toujours pour des aliments conçus spécifiquement pour les chiots.

 Si vous remplissez en permanence la gamelle de votre animal, votre chien deviendra très probablement obèse. Vous pouvez bien entendu lui donner de temps à autre un biscuit ou un autre snack en guise de récompense, mais n’exagérez pas et souvenez-vous-en si vous désirez en donner d’autres. Mieux vaut nourrir votre chien 2 fois par jour – matin et soir.  Il est également important de faire manger le chien après que la famille ait terminé son repas – vu sa position dans le bas de la hiérarchie, le chien mange en dernier. Non, il n’est pas à plaindre, cela permet juste de clarifier les choses.
Sèche ou humide ?


Quel que soit l’âge de votre animal, privilégiez toujours une nourriture de qualité. L’offre est vaste, vous aurez besoin de moins grandes quantités et les aliments de qualité contiennent tout ce dont votre animal a besoin. Au bout du compte, cela revient même moins cher.
En optant pour des croquettes, vous combattez aussi automatiquement le tartre. Vous pouvez également lui donner des aliments en boîte d’une bonne marque ou les mélanger avec de la nourriture sèche de qualité, mais votre chien risque de faire davantage la fine bouche. De plus, les boîtes sont assez chères et contiennent beaucoup d’eau. Et lorsqu’une boîte est ouverte, elle se conserve un bref moment au réfrigérateur, tout en y dégageant son odeur caractéristique. En ce sens, la nourriture sèche est plus facile : elle se conserve longtemps et ne transmet pas d’odeur à vos aliments. Veillez toutefois à la conserver au sec pour qu’elle conserve son caractère croquant.

Des petits plats maison ?

 
Vous pouvez également préparer vous-même les repas de votre chien. Cependant, pour bien le faire, vous devez pour ainsi dire cuisiner séparément pour votre animal, sinon il lui manquera certains éléments. Sachez quand même qu’un chien ne se nourrit pas de restes de repas et ne lui donnez jamais un os issu de vos repas. Il pourrait s’effriter et même parfois mettre la vie de votre animal en danger.

Conclusion ? De nos jours, les aliments pour chien prêts à l’emploi sont parfaitement étudiés. Profitez-en !

jeudi 17 novembre 2016

Conditions élémentaires pour un chien


Photo issue du calendrier 2014
de la Fondation B. Mehnert
 Afin de bien comprendre la psychologie canine, il est important de savoir à travers quels développements chaque chien doit passer pour grandir de manière équilibrée.

 Les quatre premières semaines du chiot se passent exclusivement avec la portée et sont consacrées aux activités suivantes : téter, dormir et rester en contact avec la mère et les autres chiots. Après environ un mois de ce régime, le chiot s’éloigne quelque peu sous l’œil attentif de sa mère.
Durant cette première phase de socialisation, toute impression acquise par le chiot est considérée comme « sûre ». Un chiot sain devient de plus en plus curieux et étend progressivement son terrain d’action. Ici aussi, sa mère ou d’autres chiens adultes de son entourage vérifieront que tout se passe bien.
 
 
 
  • Socialisation et instinct
Une deuxième phase de socialisation, au moins aussi importante, suit la première. Lorsque le chiot a 12 semaines, il étend encore davantage ses explorations. Il réalise peu à peu que sa mère dépend d’un maître humain et, outre ses interactions avec sa mère et les chiots de la portée, il commence à tester les limites de ce côté-là aussi. Durant cette phase, le chiot cherche sa place dans la « meute » et développe sa première identité de base.

  •  Votre chien a besoin de stimuli !

Au cours de ces deux phases de socialisation, il est essentiel que le chiot soit exposé à un maximum de stimuli de la vie quotidienne. Les hommes (maîtres) qui passent, toutes sortes de sons extérieurs, se promener dans l’obscurité, l’aspirateur qui fonctionne, une voiture qui démarre, accompagner le maître dans un magasin ou apprendre à l’attendre à l’extérieur, rencontrer d’autres chiens et d’autres humains qui viennent à la maison, etc.
Tous ces stimuli se gravent dans son esprit comme autant de situations sûres durant les phases de socialisation. C’est important, car quelques semaines plus tard (en fonction du caractère de l’animal, mais généralement vers 16 semaines) l’instinct du chien revient à l’avant-plan.
Le jeune chien réagira avec un réflexe « fight or fly » (se battre ou fuir) à toutes les situations qu’il découvrira et auxquelles il n’aura jamais été confronté dans son environnement habituel. Dès lors, le jeune chien considérera tout ce qui est neuf dans son environnement comme une proie (qu’il faut chasser) ou comme un ennemi (qu’il faut fuir ou auquel il faut se confronter).
Durant cette phase, il est plus difficile de rectifier son comportement. C’est exactement comme avec les enfants : un environnement chaleureux et riche en stimuli fait des merveilles. Si vous recueillez un chiot dans une nichée qui manque de chaleur, vous débuterez votre vie de maître avec du retard. Ce n’est pas insurmontable, mais cela exige beaucoup de temps, d'énergie et de patience.

mercredi 16 novembre 2016

Êtes-vous prêt à avoir un chien à la maison ?

 
La plupart des clichés sont vrais et celui-ci n’échappe pas à la règle : « une bonne préparation constitue la moitié du travail ». Un chien a besoin de temps, mais aussi d’espace. Quelques semaines avant l’arrivée de votre animal, commencez par bien réfléchir où votre chien pourra aller ou pas. Si vous laissez ne serait-ce qu’une fois votre chien venir sur le fauteuil pendant que vous regardez la télé, il comprendra que c’est toujours permis.

Il est donc capital de réfléchir à l’avance à quelle partie de votre « territoire » votre chien pourra avoir accès. Jouez également la carte de la sécurité. Placez par exemple une grille devant un escalier raide, car votre animal voudra partir en exploration. Vous avez aussi bien entendu besoin d’un minimum d’accessoires et d’autres fournitures.
La maison du chien
Le chien doit avoir son domaine bien à lui, sa « maison ». Cela peut être un enclos avec une niche, une pièce de votre habitation où vous placerez son panier. Bref, c’est l’endroit où il dormira et dans lequel il pourra se retirer en toute sécurité.


Pour Aïcha...le lit est acquis !
Au début, allez au moins une fois avec lui dans son domaine, car vous êtes en définitive le « chef de meute ». N’oubliez pas que le chien descend du loup où la hiérarchie est bien établie et respectée. Attirez régulièrement votre nouveau chien vers son « chez lui » et récompensez-le généreusement. Un chien est un animal routinier, la recherche de son domaine doit devenir une bonne habitude.

Évitez qu’il ne cherche des endroits moins souhaitables ou qu’il libère son énergie à mordiller votre mobilier. Autres objets indispensables sur votre liste de courses : quelques jouets d’intérieur (une corde avec un nœud à laquelle il pourra tirer, des jouets, une balle pour apprendre à rapporter – tous suffisamment grands pour que votre chien ne puisse pas les avaler…), un coussin, un panier ou une petite couverture, une alimentation appropriée, une gamelle pour boire et une autre pour manger.

Prévoyez également une petite pharmacie canine avec du désinfectant comme de l’iso-Betadine, un vermifuge, une pince à tiques, etc.

                                                                                                                                            Source : Tom & Co



mardi 15 novembre 2016

Focus sur la génération Y et sa relation avec l'animal

La génération Y, c’est-à-dire les jeunes nés entre les années 1980 et 2000, sont connus pour leurs goûts changeants et leur propension à lancer de nouvelles tendances chaque semaine. Ils présentent plusieurs caractéristiques les distinguant de la génération précédente, la génération X : ils n’ont pas connu la guerre froide ni les premières années de l’épidémie de SIDA, et sont baignés d’informatique et de nouvelles technologies.

Une étude récente, réalisée par Mintel, semble mettre en avant un autre point distinctif de ces jeunes.

L’âge du premier enfant parmi ces jeunes adultes est en net recul, au même titre que l’achat d’un bien immobilier. La génération Y choisit plutôt d’avoir un animal, là où la génération précédente se mariait et devenait propriétaire beaucoup plus jeune.

Un travail plus flexible, plus de pression autour de la carrière, mais moins d’attentes quant à la fondation précoce d’une famille, remodèlent les envies des jeunes adultes. Les hommes, en particulier, ne souhaitent pas avoir d’enfant à la fin de la vingtaine ou au début de la trentaine. D’après l’étude citée ci-dessus, 71 % des hommes interrogés, entre 18 et 34 ans, ont des chiens (contre 62 % des femmes), tandis que 48 % d’entre eux ont des chats (contre 35 % des femmes).

Les jeunes de la génération Y sont également moins susceptibles de se marier que leurs prédécesseurs 50 ans plus tôt. Un rapide coup d’œil aux réseaux sociaux suffira à en attester : les amoureux des chats et des chiens postent eux aussi d’innombrables photos de leurs animaux, autant que les jeunes parents avec leur bébé.

Instagram et Facebook sont envahies d’images virales – appelées même – sur le sujet. Ces mêmes montrent des jeunes de la génération Y considérant leur animal comme leur bébé. Le caractère viral de ces images illustre à quel point de plus en plus de jeunes s’identifient à ce modèle.

Les jeunes adultes qui postent des messages au sujet de leur animal sur les réseaux sociaux sont également pleins d’abnégation pour leur compagnon. Parmi les personnes interrogées pour l’étude Mintel, 76 % des sondés ont affirmé qu’ils préféraient acheter des objets à leur animal, comme des vêtements ou des jouets, que de s’offrir de petits plaisirs. Que cette attitude ne découle que d’une volonté d’obtenir plus de j’aime sur les images Instagram ou non, elle présente toujours des conséquences fantastiques : le moyen le plus répandu d’accueillir un animal est l’adoption. Le slogan « N’achetez pas, adoptez » est ainsi très présents chez les jeunes ayant un animal.

D’aucuns pourraient prétendre qu’avoir un animal en 2016 et poster des messages sur les messages sociaux n’est qu’une façon, pour les jeunes de la génération Y, de trouver de l’approbation sur Internet. Mais au bout du compte, ces jeunes constituent de très bons humains pour leurs animaux et préfèrent adopter dans des refuges qu’acheter auprès d’éleveurs. Tout le monde est gagnant.

Vous pouvez vous aussi adopter un animal  ou faire un don pour soutenir l’association et lui permettre de continuer à sauver des animaux délaissés ou maltraités.

                                                                                                                               Source : Dog Holiday

dimanche 13 novembre 2016

Nous fêtons la St Hubert à Malonne

Bénédiction 2015
Ce dimanche 13 novembre, venez nous rejoindre à Malone en la salle paroissiale : rue J.Massart, 36
L'accueil est prévu dès 11h30, la bénédiction sera donnée vers 12h30 & le départ de la balade vers 14h30.


La balade de 2015


C'est promis, une aussi belle balade cette année !






















N'hésitez pas à nous rejoindre, vous pourrez à cette occasion acquérir le calendrier de la FBM....une bonne action pour soutenir notre refuge collaborant.
Il est disponible à la boutique de Galgos Rescue Belgium au prix de 10€ pour le modèle mural et 6€ pour le modèle de bureau.

samedi 12 novembre 2016

Le chien est notre meilleur confident. C'est la science qui le dit !

De nombreuses études scientifiques ont mis en lumière les bienfaits qu’apporte la présence des chiens à la vie des humains. On savait déjà qu’ils contribuaient à réduire notre stress et qu’ils nous aidaient à nous maintenir en forme… Deux récentes études parallèles affirment désormais que les canidés seraient nos meilleurs confidents…

En effet, des chercheurs britanniques ont analysé de près la relation entre les chiens et les humains et ont réussi à démontrer que les premiers ressentaient parfaitement les émotions des seconds.

Pour cela, les scientifiques se sont d’abord focalisés sur les humains eux-mêmes. Ils ont constaté que nombre d’entre eux considèrent leur chien comme un protagoniste essentiel de leur vie, occupant souvent un statut de confident au même titre (voire plus) que leurs proches.

Ainsi, dans un article paru dans la revue Psychology Today, Stanley Coren, corrobore les résultats de deux études de taille : l’une menée par l’Université de Cambridge qui analyse le développement social et émotionnel chez des enfants  ; l’autre, menée par l’Université de Lincoln, analysant cette fois la relation entre des adultes et leurs chiens.

La première révèle que les enfants ayant subi des traumatismes psychologiques (tels le deuil, le divorce de ses parents, des drames familiaux ou une maladie grave) étaient plus enclins à développer un lien très fort avec leur chien, souvent même plus intense que celui qu’ils entretiennent avec leurs proches. Stanley Coren commente :

« C’est très surprenant de voir que ces enfants se tournent vers leur animal quand ils ont besoin de soutien face à l’adversité, et qu’ils le font encore plus facilement que de se tourner vers un frère ou une sœur. Et cela, même quand ils sont en âge de concevoir que l’animal ne les comprend pas. »

La deuxième étude, menée sur un échantillon de 306 adultes (232 femmes et 74 hommes) et leurs chiens, avait quant à elle pour but de découvrir si ces derniers se confiaient plus facilement à leur animal qu’à leur partenaire, et si oui, sur quelles sortes de sujets.

Il s’est ici avéré que les femmes avaient une plus forte tendance à se confier à leurs chiens, et principalement lorsqu’il s’agissait de partager leur chagrin ou leur mal-être ; avec l’être aimé, elles avaient plutôt tendance à partager leurs craintes ou leur colère.

Les hommes, eux, se confiaient globalement moins et ne différenciaient pas les émotions partagées avec leur compagne de celles partagées avec leur chien…

Les deux études peuvent avoir une lecture complémentaire : toutes deux illustrent la place primordiale des chiens dans le partage émotionnel des êtres humains, et montrent qu’enfants comme adultes se confient parfois plus facilement à leur boule de poils qu’à leurs proches.

Les femmes étant plus nombreuses à faire cela, les mauvaises langues diront que les toutous savent sûrement être plus à l’écoute que les hommes… à moins que ce soit leur incapacité à répondre aux femmes qui leur procure ce statut d’interlocuteur privilégié ?

 À méditer !

vendredi 11 novembre 2016

Du refuge espagnol à vos bras : le parcours de votre protégé


 LA question la plus entendue par l’équipe de Galgos Rescue Belgium est sans aucun doute :
«  Quel est le passé de mon galgo/podenco, qu’a-t-il subit ? »

On vous renvoie vers Patricia, la Présidente….qui parfois, sait vous raconter son histoire.

Il n’est pas question, pour nous, de  faire adopter un galgo/podenco « clef en main » avec son histoire inventée de toute pièce, afin de faire craquer un éventuel adoptant. Nous ne souscrivons pas à cette démarche.

Alors d’où vient-il ?

·         D’une perrera : il s’agit d’un refuge subventionné : votre galgo/podenco  avait une espérance de vie d’une dizaine de jours avant d’être euthanasié.
              Belle histoire, puis qu’il a échappé à une mort certaine !

Merci à FBM qui sort TOUS les galgos/podencos des perreras de Séville, Madrid et alentours.

·         D’un galguero : FBM organise des points de « rendez-vous » afin de récupérer les galgos/podencos dont ils se séparent. GRB participe à ces reprises quand Patricia est présente en Espagne. Parfois, il est possible qu’elle s’entretienne avec le galguero et qu’elle sache un peu de sa triste vie voire de son lieu de vie...



Belle histoire, puisqu’il a échappé à des maltraitances supplémentaires !





·         D’un sauvetage : la Fondation peut compter sur ses « informateurs » qui, quand ils sont au courant d’un massacre à venir la prévient. C’est alors le branlebas de combat, car il faut aller vite ! Parfois on lui signale également un chien qui vient d’être pendu et qui lutte pour garder la vie...ou un chien errant, une mère qui vient de mettre bas ... Tous ces signalements sont l’occasion de partir en sauvetage. GRB participe à ces sauvetages lorsqu'elle est en Espagne. Dès lors, Patricia peut vous raconter son histoire.





Belle histoire, puisqu’il a été sauvé soit d’une mort programmée, soit d’un accident !





 Voilà votre galgo/podenco  en sécurité dans les installations de FBM.




Il va suivre un parcours que chaque rescapé doit suivre :
·         Bain de déparasitage : chaque nouvel arrivé passe obligatoirement par ce poste, un bon bain pour sentir bon pour les copains et surtout pour enlever tous les parasites.
 
·         Prise de sang : pour détecter les éventuelles maladies méditerranéennes. Le résultat de ces analyses vous sont indiquées sur la fiche d’évaluation de tous nos galgos/podencos.

          Bien sûr c'est le résultat à un moment "m" qui ne présage rien de son avenir sanitaire.



Exemple de résultat de prise de sang, celle-ci vous sera
remise avec son carnet sanitaire.
 
Donalds trouvera t'il grâce à vos yeux?
   
   ·         Viens le moment de lui choisir un nom...là tout est inspiration : sa robe, son caractère, une
particularité physique ou le thème du moment (nom d’étoiles, de pays, de plantes, etc.).




·         Puis notre nouvel arrivé va en quarantaine, c’est à dire qu’il va dans une section du refuge qui est réservée aux nouveaux arrivants en attendant les résultats vétérinaires. Ils ne seront mis en contact avec les autres chiens du refuge que s’ils sont en parfaite santé. S’il s’avère que la prise de sang révèle des anomalies, il sera pris en charge par l’infirmerie et un traitement sera mis en place.


·         Evaluation : à chacune de ses visites Grb donne sa chance à plusieurs galgos/podencos. Afin de bien les cerner, ils sont évalués chacun leur tour...leur dossier médical est recontrôlé et enfin, l’arrivée sur le site.

Patricia en séance d'évaluation...euh de câlins!
·         Les informations recueillies sont mises en « musique » afin d’être postées sur le site. Chaque chien proposé à l’adoption dispose d’une fiche d’évaluation avec ses photos.



Le coup de cœur de Patricia : Oasis
Retrouvez-là sur le site "page Adoption"
 
Toute l’équipe de GRB espère que sa jolie frimousse ou son air espiègle touche une famille d’adoption pour qu’il puisse enfin VIVRE comme un être digne de respect.

jeudi 10 novembre 2016

Trouble de la compassion

Alyssa Krieger dirige l’un des plus vieux et plus grands refuges des États-Unis, le MSPCA-Angell, et elle a assisté de très nombreux changements d’équipe et de volontaires au fil des années, comme le rapporte le site The Dodo.

Pourquoi un tel renouvellement de personnel ? Alyssa pense connaître la réponse.
Un trouble reconnu par la médecine

La compassion que l’on peut ressentir pour un animal en détresse et qui nous touche peut en réalité être bien difficile à porter, jour après jour, surtout lorsqu’il est impossible de ne plus songer à tout cela même une fois chez soi.
Ce trouble est désigné sous la formule « usure de compassion », encore appelé stress traumatique secondaire. Une personne atteinte d’usure de compassion souffre physiquement et mentalement de la détresse d’autrui. Ce syndrome se retrouve très souvent chez les travailleurs sociaux ou les personnes exerçant en milieu hospitalier, mais également chez les amoureux des animaux, qui ne peuvent supporter l’idée de voir souffrir ces derniers.

L’usure de compassion n’est pas toujours perceptible. Un bénévole ou un soignant n’est pas toujours conscient qu’il en souffre, le stress gagnant progressivement en intensité. Face à un animal abandonné, tué, maltraité ou euthanasié, les émotions s’accumulent jusqu’à la rupture.
Elizabeth Strand, directrice et fondatrice du programme de travail social vétérinaire de l’Université du Tennessee (États-Unis), explique à National Public Radio :
"L’un des signes caractéristiques de [l’usure de compassion] est que vous ne pouvez pas échapper aux choses auxquelles vous avez assistées, et que votre vision du monde est changée à tout jamais."

D’après Alyssa Krieger, il est donc capital de trouver un équilibre entre le travail et le temps libre. Trop s’attacher à tous les animaux d’un refuge ne peut avoir que des conséquences désastreuses sur le bien-être de la personne.
Alyssa déclare à The Dodo :
 "Durant la première année, je travaillais sur ma pause de midi et je restais deux heures de plus le
soir. J’adorais ça, mais c’était épuisant. À présent, je me sens mieux en rentrant chez moi et en déjeunant. Demandez à quiconque travaillant avec moi. Je n’arrête pas de leur hurler d’aller déjeuner ou de rentrer chez eux."

Devoir toujours dire au revoir
Chaque refuge abrite des vies qui s’achèvent pour tout un tas de raison, chaque jour. Vieillesse, maladies, blessure, échec face aux tentatives de sauvetage ou face à la justice. Le cycle de la vie doit être accepté dès que l’on est en contact avec tant d’animaux différents. 

Des statistiques alarmantes
La mort est une donnée quotidienne pour quiconque travaille auprès d’animaux, mais dans beaucoup de cas, cela atteint si fort les soignants qu’ils ne parviennent plus à faire face. L’American Veterinary Medicine Association (AVMA) rapporte même qu’un vétérinaire américain sur six aurait déjà songé au suicide.

Cette statistique est dramatique, pour une profession dont le but premier est de sauver des vies. Il est indispensable pour les vétérinaires et tous ceux impliqués dans le bien-être des animaux d’être empathiques avec ces derniers pour faire correctement leur métier, mais il est également capital de parler des dangers de l’usure de compassion.
Prise de conscience et prévention

Fort heureusement, ce trouble et ses dangers sont de mieux en mieux connus, et la sensibilisation et la prévention s’organisent. Les personnes parlent de leurs sentiments et cherchent le soutien de leurs amis et de leur famille pour enfin se libérer d’un trop-plein émotionnel, pour tracer la limite entre leur vie professionnelle et leur vie personnelle.